Née à Davos en 1944, d'une famille juive réfugiée en Suisse pendant la guerre, Dorothée Anis a été professeure d'histoire, et secrétaire générale du B'nai B'rith France pour lequel elle a dirigé des publications et organisé des colloques.
La fille du fourreur. Chronique d'une cure
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- Nombre de pages107
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.15 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-35687-863-2
- EAN9782356878632
- Date de parution01/07/2022
- CollectionClair & Net
- ÉditeurLe Bord de l'eau
- PréfacierJean-Gérard Bursztein
Résumé
De la cure de mon père à Vichy pour soigner son estomac volontairement mis à mal pour échapper à la conscription en Pologne en 1929, à ma cure analytique, près de soixante ans se sont écoulés. J'ai lutté pendant trente ans pour libérer un moi perturbé par la Shoah, les secrets de famille, la dépossession de ce qui a permis de maintenir vivant le peuple juif. J'en reconstitue les étapes, non de façon théorique, mais par une succession de récits qui sont autant de pierres sur mon chemin de liberté.
Sur ma route j'ai retrouvé Lemberg aujourd'hui Lviv, berceau de ma famille paternelle. Dans un double mouvement j'ai mesuré ce que je devais à mon père et j'ai réalisé ce que ma mère n'avait pas su me transmettre, comme si la grande histoire avait empêché ce qu'elle aurait pu me léguer, elle et les générations qui l'ont précédée. En remontant ainsi le cours du temps, j'ai retrouvé ce qui allait donner sens à ma vie, donner à mes parents leur juste place, pour me réinscrire dans la chaîne des générations, et être en paix avec moi-même.
Sur ma route j'ai retrouvé Lemberg aujourd'hui Lviv, berceau de ma famille paternelle. Dans un double mouvement j'ai mesuré ce que je devais à mon père et j'ai réalisé ce que ma mère n'avait pas su me transmettre, comme si la grande histoire avait empêché ce qu'elle aurait pu me léguer, elle et les générations qui l'ont précédée. En remontant ainsi le cours du temps, j'ai retrouvé ce qui allait donner sens à ma vie, donner à mes parents leur juste place, pour me réinscrire dans la chaîne des générations, et être en paix avec moi-même.
De la cure de mon père à Vichy pour soigner son estomac volontairement mis à mal pour échapper à la conscription en Pologne en 1929, à ma cure analytique, près de soixante ans se sont écoulés. J'ai lutté pendant trente ans pour libérer un moi perturbé par la Shoah, les secrets de famille, la dépossession de ce qui a permis de maintenir vivant le peuple juif. J'en reconstitue les étapes, non de façon théorique, mais par une succession de récits qui sont autant de pierres sur mon chemin de liberté.
Sur ma route j'ai retrouvé Lemberg aujourd'hui Lviv, berceau de ma famille paternelle. Dans un double mouvement j'ai mesuré ce que je devais à mon père et j'ai réalisé ce que ma mère n'avait pas su me transmettre, comme si la grande histoire avait empêché ce qu'elle aurait pu me léguer, elle et les générations qui l'ont précédée. En remontant ainsi le cours du temps, j'ai retrouvé ce qui allait donner sens à ma vie, donner à mes parents leur juste place, pour me réinscrire dans la chaîne des générations, et être en paix avec moi-même.
Sur ma route j'ai retrouvé Lemberg aujourd'hui Lviv, berceau de ma famille paternelle. Dans un double mouvement j'ai mesuré ce que je devais à mon père et j'ai réalisé ce que ma mère n'avait pas su me transmettre, comme si la grande histoire avait empêché ce qu'elle aurait pu me léguer, elle et les générations qui l'ont précédée. En remontant ainsi le cours du temps, j'ai retrouvé ce qui allait donner sens à ma vie, donner à mes parents leur juste place, pour me réinscrire dans la chaîne des générations, et être en paix avec moi-même.