La ferme de Navarin

Par : Gisèle Bienne

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  • Nombre de pages127
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions12,0 cm × 20,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-07-078563-6
  • EAN9782070785636
  • Date de parution17/01/2008
  • CollectionL'un et l'autre
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Des vies, mais telles que la mémoire les invente, que notre imagination les recrée, qu'une passion les anime. Des récits subjectifs, à mille lieues de la biographie traditionnelle. L'un et l'autre : l'auteur et son héros secret, le peintre et son modèle. Entre eux, un lien intime et fort. Entre le portrait d'un autre et l'autoportrait, où placer la frontière ? Les uns et les autres : aussi bien ceux qui ont occupé avec éclat le devant de la scène que ceux qui ne sont présents que sur notre scène intérieure, personnes ou lieux, visages oubliés, noms effacés, profils perdus.
Des vies, mais telles que la mémoire les invente, que notre imagination les recrée, qu'une passion les anime. Des récits subjectifs, à mille lieues de la biographie traditionnelle. L'un et l'autre : l'auteur et son héros secret, le peintre et son modèle. Entre eux, un lien intime et fort. Entre le portrait d'un autre et l'autoportrait, où placer la frontière ? Les uns et les autres : aussi bien ceux qui ont occupé avec éclat le devant de la scène que ceux qui ne sont présents que sur notre scène intérieure, personnes ou lieux, visages oubliés, noms effacés, profils perdus.

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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Hommage à Blaise Cendrars
Pour appréhender ce récit, il faut se mettre d’emblée dans la peau de l’auteur et de sa quête. Sinon, on risque de se perdre dans le dédale de ses pensées et de ses allers-retours dans l’œuvre de Cendrars. Il faut aussi savoir que la collection « L’un et l’autre » de Gallimard proposent des œuvres qui dévoilent «les vies des autres telles que la mémoire des uns les invente». Passionnée par l’écrivain et son œuvre, ayant lu dans sa jeunesse « Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France » Gisèle Bienne va à la rencontre de Cendrars, sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Partie de Reims (où elle demeure), elle prend la route de la Marne puis de l’Argonne. Elle arrive au lieu-dit ferme de Navarin, ne trouvant qu’une pancarte rouillée indiquant « Ici fut la ferme de Navarin ». Pourquoi ce voyage ? Pourquoi ce lieu ? Engagé dans la Légion étrangère, Blaise Cendrars a participé à la bataille de la Somme puis à l’offensive de Champagne où, le 28 septembre 2015, au nord de la ferme de Navarin, il perd la main droite au combat. Amputé jusqu’au coude, sa vie changera inexorablement. Petite-fille de poilus, ayant grandi avec les poèmes et les récits de voyage de Blaise Cendrars, elle accomplit un pèlerinage sur les lieux mêmes de son accident, à la recherche de cette main perdue, en quelque sorte. Son récit empreint de poésie raconte son amour de l’auteur, son influence sur sa vie, ses propres écrits. Il décrit les régions traversées, les lieux à la géographie à jamais modifiée par le conflit, les ossuaires ne rassemblant qu’une petite partie des ossements réellement laissés dans ces innommables boucheries, ces vies perdues... Elle relate aussi sa rencontre avec un passionné, Yves Gibeau, qui a recueilli avec soin tout ce qu’il a trouvé sur ces terres, dans ces champs. Tout ce que la nature a rendu au fil du temps. Elle évoque la mémoire de tous les écrivains qui ont participé à ce conflit, y laissant tous une partie d’eux-mêmes, de leur jeunesse, sinon la vie. Hommage leur soit rendu : Apollinaire, Aragon, Alain-Fournier, Bernanos, Bousquet, Genevoix, Giono, Péguy... Un récit unique, poétique et fort. Un hommage à ces soldats, anonymes ou non. Une occasion de (re)découvrir Blaise Cendrars.
Pour appréhender ce récit, il faut se mettre d’emblée dans la peau de l’auteur et de sa quête. Sinon, on risque de se perdre dans le dédale de ses pensées et de ses allers-retours dans l’œuvre de Cendrars. Il faut aussi savoir que la collection « L’un et l’autre » de Gallimard proposent des œuvres qui dévoilent «les vies des autres telles que la mémoire des uns les invente». Passionnée par l’écrivain et son œuvre, ayant lu dans sa jeunesse « Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France » Gisèle Bienne va à la rencontre de Cendrars, sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Partie de Reims (où elle demeure), elle prend la route de la Marne puis de l’Argonne. Elle arrive au lieu-dit ferme de Navarin, ne trouvant qu’une pancarte rouillée indiquant « Ici fut la ferme de Navarin ». Pourquoi ce voyage ? Pourquoi ce lieu ? Engagé dans la Légion étrangère, Blaise Cendrars a participé à la bataille de la Somme puis à l’offensive de Champagne où, le 28 septembre 2015, au nord de la ferme de Navarin, il perd la main droite au combat. Amputé jusqu’au coude, sa vie changera inexorablement. Petite-fille de poilus, ayant grandi avec les poèmes et les récits de voyage de Blaise Cendrars, elle accomplit un pèlerinage sur les lieux mêmes de son accident, à la recherche de cette main perdue, en quelque sorte. Son récit empreint de poésie raconte son amour de l’auteur, son influence sur sa vie, ses propres écrits. Il décrit les régions traversées, les lieux à la géographie à jamais modifiée par le conflit, les ossuaires ne rassemblant qu’une petite partie des ossements réellement laissés dans ces innommables boucheries, ces vies perdues... Elle relate aussi sa rencontre avec un passionné, Yves Gibeau, qui a recueilli avec soin tout ce qu’il a trouvé sur ces terres, dans ces champs. Tout ce que la nature a rendu au fil du temps. Elle évoque la mémoire de tous les écrivains qui ont participé à ce conflit, y laissant tous une partie d’eux-mêmes, de leur jeunesse, sinon la vie. Hommage leur soit rendu : Apollinaire, Aragon, Alain-Fournier, Bernanos, Bousquet, Genevoix, Giono, Péguy... Un récit unique, poétique et fort. Un hommage à ces soldats, anonymes ou non. Une occasion de (re)découvrir Blaise Cendrars.
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