La femme de nos vies

Par : Didier Van Cauwelaert
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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-253-02036-3
  • EAN9782253020363
  • Date de parution04/02/2015
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLivre de poche

Résumé

Nous devions tous mourir, sauf lui. Il avait quatorze ans, il était surdoué et il détenait un secret. Moi, on me croyait attardé mental. Mais ce matin-là, David a décidé que je vivrais à sa place. Si j'ai pu donner le change, passer pour un génie précoce et devenir le bras droit d'Einstein, c'est grâce à Ilsa Schaffner. Elle m'a tout appris : l'intelligence, l'insolence, la passion. Cette héroïne de l'ombre, c'est un monstre à vos yeux.
Je viens enfin de retrouver sa trace, et il me reste quelques heures pour tenter de la réhabiliter. Avec La Femme de nos vies, Didier van Cauwelaert ouvre un chapitre méconnu de l'Histoire à travers un échange d'identités aux conséquences irréversibles. "Didier van Cauwelaert n'a pas son pareil pour installer des personnages et une intrigue qui prennent par la main le lecteur et ne le lâchent pas." Mohammed Aïssaoui, Le Figaro.
Nous devions tous mourir, sauf lui. Il avait quatorze ans, il était surdoué et il détenait un secret. Moi, on me croyait attardé mental. Mais ce matin-là, David a décidé que je vivrais à sa place. Si j'ai pu donner le change, passer pour un génie précoce et devenir le bras droit d'Einstein, c'est grâce à Ilsa Schaffner. Elle m'a tout appris : l'intelligence, l'insolence, la passion. Cette héroïne de l'ombre, c'est un monstre à vos yeux.
Je viens enfin de retrouver sa trace, et il me reste quelques heures pour tenter de la réhabiliter. Avec La Femme de nos vies, Didier van Cauwelaert ouvre un chapitre méconnu de l'Histoire à travers un échange d'identités aux conséquences irréversibles. "Didier van Cauwelaert n'a pas son pareil pour installer des personnages et une intrigue qui prennent par la main le lecteur et ne le lâchent pas." Mohammed Aïssaoui, Le Figaro.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.2/5
sur 12 notes dont 3 avis lecteurs
touchant
Ce roman a pour thème central, il me semble, l'importance de la confiance que l'on insuffle aux enfants pour qu'ils réussissent leur vie: Si vous êtes regardé comme un crétin, vous le resterez. Si l'on vous prête de l'intelligence, vous la rendrez au centuple. Ce n'est sans doute pas de la grande littérature mais on s'attache aux personnages de ce roman et à l'histoire de David. De nombreuses phrases m'ont plu: Il n'y a pas que des hommes minables sur Terre. Mais si ce qu'on cherche dans la vie, ce sont des coupables et des excuses, on les trouve. ou J'ai vos larmes dans les yeux, je n'y vois plus rien. J'ai aimé qu'il ne présente pas Hitler comme un génie militaire ou un être charismatique mais qu'il le résume à un mot que je n'aime pas d'habitude. On croise Albert Einstein et ce roman m'a donné envie de lire Le cas Eduard Einstein car Didier Van Cauwelaert évoque cette relation père/fils. Et je vais finir avec cette phrase qui entre bien dans le challenge amoureux: Cinquante-six ans d'amour n'effacent pas dix-sept mois de passion. Les deux s'exaltent.
Ce roman a pour thème central, il me semble, l'importance de la confiance que l'on insuffle aux enfants pour qu'ils réussissent leur vie: Si vous êtes regardé comme un crétin, vous le resterez. Si l'on vous prête de l'intelligence, vous la rendrez au centuple. Ce n'est sans doute pas de la grande littérature mais on s'attache aux personnages de ce roman et à l'histoire de David. De nombreuses phrases m'ont plu: Il n'y a pas que des hommes minables sur Terre. Mais si ce qu'on cherche dans la vie, ce sont des coupables et des excuses, on les trouve. ou J'ai vos larmes dans les yeux, je n'y vois plus rien. J'ai aimé qu'il ne présente pas Hitler comme un génie militaire ou un être charismatique mais qu'il le résume à un mot que je n'aime pas d'habitude. On croise Albert Einstein et ce roman m'a donné envie de lire Le cas Eduard Einstein car Didier Van Cauwelaert évoque cette relation père/fils. Et je vais finir avec cette phrase qui entre bien dans le challenge amoureux: Cinquante-six ans d'amour n'effacent pas dix-sept mois de passion. Les deux s'exaltent.
Intelligence du coeur
En janvier 1941 Jürgen Bolt, jeune paysan autiste léger, dénoncé par ses parents est interné à l’hôpital psychiatrique d’ Hadamar. Son voisin de lit est David Rosfeld, un garçon juif surdoué dont la mère, célèbre scientifique a été assassinée. La veille de l’euthanasie de ces jeunes enfants différents par les nazis, Jürgen et David échangent leur identité. » Je refuse d’être le meilleur dans une société sans âme qui tue ceux qu’elle juge inférieurs. » Ilsa Schaffner récupère des enfants surdoués pour les projets scientifiques du Reich. Elle avait repéré David et elle emmènera donc Jürgen. Dans le château d’Helm en Bavière, elle gère une école de surdoués avec son ami Gert qui lui, dresse des chiens pour l’armée nazie. Hitler est très intéressé par les progrès des animaux et attend des enfants qu’ils mettent au point la bombe atomique, chose possible avec les archives de Yael Rosfeld. Soixante dix ans plus tard, David alias Jürgen est au chevet d’Ilsa et il y croise Marianne Le Bret, sa petite-fille. Elle souhaite arrêter l’acharnement thérapeutique sur sa grand-mère qui pour elle, n’est qu’un bourreau nazi. Dans une longue conversation indirecte, David tente de réhabiliter la mémoire de celle qui lui a sauvé la vie, » la femme qui a fait ma vie.« . Et cette empathie constructive, cette intelligence du cœur qui caractérisent Jürgen m’ont totalement convaincue. Car dans ce récit avec Marianne, Jürgen est à la fois passionnant, fripon, curieux, philosophe. Jürgen communique sa sensibilité lorsqu’il sauve un veau de l’abattoir, sa passion devant la belle Ilsa, son admiration pour l’intelligence et la bonté de David, son impulsivité quand il assène un coup de poing à Hoover qui insulte la mémoire d’Einstein, sa curiosité lorsqu’il se mêle de la vie intime de Marianne. Certes l’histoire est intéressante avec le projet et le destin d’Ilsa, la rencontre avec Einstein, mais c’est surtout cette façon de raconter qui m’a ravie avec un double objectif pour le narrateur, celui de réhabiliter Ilsa Schaffner et de redonner à Marianne le bonheur et la douceur de vivre. « A force de tout garder au fond de soi, on passe pour quelqu’un d’insensible, et on en veut aux autres d’être aussi mal jugés. » » Toujours cette peur de blesser ceux qu’on aime en ouvrant notre cœur. Ce qu’ils déduisent de nos silences leur fait tellement plus mal… »
En janvier 1941 Jürgen Bolt, jeune paysan autiste léger, dénoncé par ses parents est interné à l’hôpital psychiatrique d’ Hadamar. Son voisin de lit est David Rosfeld, un garçon juif surdoué dont la mère, célèbre scientifique a été assassinée. La veille de l’euthanasie de ces jeunes enfants différents par les nazis, Jürgen et David échangent leur identité. » Je refuse d’être le meilleur dans une société sans âme qui tue ceux qu’elle juge inférieurs. » Ilsa Schaffner récupère des enfants surdoués pour les projets scientifiques du Reich. Elle avait repéré David et elle emmènera donc Jürgen. Dans le château d’Helm en Bavière, elle gère une école de surdoués avec son ami Gert qui lui, dresse des chiens pour l’armée nazie. Hitler est très intéressé par les progrès des animaux et attend des enfants qu’ils mettent au point la bombe atomique, chose possible avec les archives de Yael Rosfeld. Soixante dix ans plus tard, David alias Jürgen est au chevet d’Ilsa et il y croise Marianne Le Bret, sa petite-fille. Elle souhaite arrêter l’acharnement thérapeutique sur sa grand-mère qui pour elle, n’est qu’un bourreau nazi. Dans une longue conversation indirecte, David tente de réhabiliter la mémoire de celle qui lui a sauvé la vie, » la femme qui a fait ma vie.« . Et cette empathie constructive, cette intelligence du cœur qui caractérisent Jürgen m’ont totalement convaincue. Car dans ce récit avec Marianne, Jürgen est à la fois passionnant, fripon, curieux, philosophe. Jürgen communique sa sensibilité lorsqu’il sauve un veau de l’abattoir, sa passion devant la belle Ilsa, son admiration pour l’intelligence et la bonté de David, son impulsivité quand il assène un coup de poing à Hoover qui insulte la mémoire d’Einstein, sa curiosité lorsqu’il se mêle de la vie intime de Marianne. Certes l’histoire est intéressante avec le projet et le destin d’Ilsa, la rencontre avec Einstein, mais c’est surtout cette façon de raconter qui m’a ravie avec un double objectif pour le narrateur, celui de réhabiliter Ilsa Schaffner et de redonner à Marianne le bonheur et la douceur de vivre. « A force de tout garder au fond de soi, on passe pour quelqu’un d’insensible, et on en veut aux autres d’être aussi mal jugés. » » Toujours cette peur de blesser ceux qu’on aime en ouvrant notre cœur. Ce qu’ils déduisent de nos silences leur fait tellement plus mal… »
  • Passionnant
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Hitler
  • Allemagne
  • nazisme
  • Attendrissant
Didier Van Cauwelaert
Ecrivain et auteur de pièces de théâtre, c’est à l’âge de sept ans qu’il commence à écrire. Didier Van Cauwelaert se qualifie de romancier de la reconstruction. Il aborde dans la majorité de ses ouvrages la difficile construction de personnes en souffrance. Il se dit également être le produit de ses livres et non l'inverse. Van Cauwelaert obtient le prix Goncourt pour Un aller simple qui sera adapté au cinéma en 2001. Retrouvez Le journal intime d'un arbre, Jules, On dirait nous, La femme de nos vies et Les Témoins de la mariée.
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