Un joli brin de voix qui nous vient du Japon, une histoire assez intrigante, où le mystère d'une vie plutôt insignifiante fait figure de maître des lieux.
La femme à la jupe violette est une femme sans histoire, qui navigue de petits boulots en périodes de chômage, elle mange dans le parc, tous les jours et à la même heure une brioche à la crème sous le regard amusé des habitués.
Qui est-elle vraiment ? Mais, surtout, qui est cette narratrice et pourquoi la suit-elle de si près et avec tant d'application ?
De ce court roman émane une douce intrigue, un sentiment rémanent d'une image qui revient juste après sa disparition, des sensations de celui qui épie le moindre geste de l'autre, pour le dévoiler peut-être, pour le comprendre sans doute. Une vision, aussi, du monde du travail et de ses hiérarchies. Un certain éloge de l'être divers.
Comme une parenthèse, une bulle d'air, La femme à la jupe violette fonctionne de manière étonnante sur le cerveau de son lecteur : elle enivre, transporte et laisse à la dérive les commandes du navire.
C'est tout à fait délicieux, c'est merveilleusement indéchiffrable.
Un joli brin de voix qui nous vient du Japon, une histoire assez intrigante, où le mystère d'une vie plutôt insignifiante fait figure de maître des lieux.
La femme à la jupe violette est une femme sans histoire, qui navigue de petits boulots en périodes de chômage, elle mange dans le parc, tous les jours et à la même heure une brioche à la crème sous le regard amusé des habitués.
Qui est-elle vraiment ? Mais, surtout, qui est cette narratrice et pourquoi la suit-elle de si près et avec tant d'application ?
De ce court roman émane une douce intrigue, un sentiment rémanent d'une image qui revient juste après sa disparition, des sensations de celui qui épie le moindre geste de l'autre, pour le dévoiler peut-être, pour le comprendre sans doute. Une vision, aussi, du monde du travail et de ses hiérarchies. Un certain éloge de l'être divers.
Comme une parenthèse, une bulle d'air, La femme à la jupe violette fonctionne de manière étonnante sur le cerveau de son lecteur : elle enivre, transporte et laisse à la dérive les commandes du navire.
C'est tout à fait délicieux, c'est merveilleusement indéchiffrable.