La Famille, Enjeu Citoyen

Par : Paul Moreau

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-204-06969-8
  • EAN9782204069694
  • Date de parution08/06/2002
  • CollectionRecherches morales
  • ÉditeurCerf

Résumé

Le Pacte civil de solidarité (PACS) a donné lieu à de vives discussions ; la loi qui a été finalement votée peut apparaître comme une des manifestations les plus significatives des changements du droit de la famille qui, depuis une trentaine d'années, a évolué dans le sens de la reconnaissance de la primauté de la liberté des sujets et de l'affirmation de la neutralité de l'Etat. Sommes-nous entraînés dans une évolution des mœurs et des mentalités marquée, au profit de la logique des contrats, par la dégénérescence inéluctable de l'institution familiale ? Il faut bien en effet compenser les effets imprévisibles de la liberté individuelle, notamment pour la protection des personnes, spécialement des enfants. Plutôt que de chercher à régler les problèmes à mesure qu'ils apparaissent, il faudrait alors envisager le droit de la famille comme celui d'une institution, c'est-à-dire comme une forme concrète de vie, pour le bien des personnes et l'intérêt public.
Le Pacte civil de solidarité (PACS) a donné lieu à de vives discussions ; la loi qui a été finalement votée peut apparaître comme une des manifestations les plus significatives des changements du droit de la famille qui, depuis une trentaine d'années, a évolué dans le sens de la reconnaissance de la primauté de la liberté des sujets et de l'affirmation de la neutralité de l'Etat. Sommes-nous entraînés dans une évolution des mœurs et des mentalités marquée, au profit de la logique des contrats, par la dégénérescence inéluctable de l'institution familiale ? Il faut bien en effet compenser les effets imprévisibles de la liberté individuelle, notamment pour la protection des personnes, spécialement des enfants. Plutôt que de chercher à régler les problèmes à mesure qu'ils apparaissent, il faudrait alors envisager le droit de la famille comme celui d'une institution, c'est-à-dire comme une forme concrète de vie, pour le bien des personnes et l'intérêt public.