La fabrique du corps déporté. La représentation picturale du corps en milieu concentrationnaire (1933-1945)

Par : Eva Raynal
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN979-10-96930-24-1
  • EAN9791096930241
  • Date de parution11/04/2025
  • CollectionLieu est mémoire
  • ÉditeurTirésias

Résumé

Dès l'ouverture du premier camp de concentration nazi en 1933 et jusqu'en 1945, il existe plusieurs dizaines de milliers de productions artistiques concentrationnaires, créées pendant l'enfermement. Durant le conflit et à travers toute l'Europe, un certain nombre de dessins ont échappé à l'oeil des bourreaux et ont été sauvés par leurs auteurs et leurs camarades. Ces productions se concentrent sur l'objet principal - le seul en fin de compte - qui leur est présenté : le corps.
Affamé, battu, épuisé, malade, tatoué, abusé, parfois disséqué, le corps concentrationnaire s'oppose à la représentation aryenne et fasciste de l'art héroïque, et de manière générale, contredit la représentation idéale d'un corps sain et harmonieux dans les beaux-arts. Ce livre présente plusieurs artistes, établis mais aussi méconnus : Violette Rougier-Lecoq, déportée à Ravensbrück, Boris Taslitzky, déporté au camp de Buchenwald, et le recueil K.Z.
du poète italien Arturo Benvenuti, lequel collecte des dessins de femmes et d'hommes déportés de toute l'Europe. Leur analyse inédite conduit à affirmer une vision horizontale de l'histoire de l'art, au sein de laquelle l'art concentrationnaire trouve toute sa place. Cet ouvrage s'intéresse ainsi à la représentation impérieuse et urgente du corps maltraité, en dépit de la contrainte, et au choc émotionnel, visuel et artistique que la réception de ces oeuvres a créé après-guerre.
Dès l'ouverture du premier camp de concentration nazi en 1933 et jusqu'en 1945, il existe plusieurs dizaines de milliers de productions artistiques concentrationnaires, créées pendant l'enfermement. Durant le conflit et à travers toute l'Europe, un certain nombre de dessins ont échappé à l'oeil des bourreaux et ont été sauvés par leurs auteurs et leurs camarades. Ces productions se concentrent sur l'objet principal - le seul en fin de compte - qui leur est présenté : le corps.
Affamé, battu, épuisé, malade, tatoué, abusé, parfois disséqué, le corps concentrationnaire s'oppose à la représentation aryenne et fasciste de l'art héroïque, et de manière générale, contredit la représentation idéale d'un corps sain et harmonieux dans les beaux-arts. Ce livre présente plusieurs artistes, établis mais aussi méconnus : Violette Rougier-Lecoq, déportée à Ravensbrück, Boris Taslitzky, déporté au camp de Buchenwald, et le recueil K.Z.
du poète italien Arturo Benvenuti, lequel collecte des dessins de femmes et d'hommes déportés de toute l'Europe. Leur analyse inédite conduit à affirmer une vision horizontale de l'histoire de l'art, au sein de laquelle l'art concentrationnaire trouve toute sa place. Cet ouvrage s'intéresse ainsi à la représentation impérieuse et urgente du corps maltraité, en dépit de la contrainte, et au choc émotionnel, visuel et artistique que la réception de ces oeuvres a créé après-guerre.