Politique, vénerie, sculpture, poésie, féminisme, autant de domaines auxquels Anne de Rochechouart Montemart, duchesse d'Uzès, se consacra tour à tour ou simultanément. Née en 1847, sous Louis-Philippe, disparue en 1933, sous la Troisième République d'Albert Lebrun, la petite-fille de Barbe-Nicole, veuve Clicquot et grande dame du champagne, connut de nombreux régimes et y tint un rôle qui fut loin de n'être que mondain ! Se jouant de contrastes, elle finança le général Boulanger en faveur du comte de Paris, recevait les têtes couronnées à Rambouillet où elle courait le cerf à la tête du rallye Bonnelles, fut la première femme à passer son permis de conduire. Mais elle milita aussi aux côtés des féministes Marguerite Durand et Jeanne Schmahl, tout en aidant dans son œuvre charitable Louise Michel, la " vierge rouge de la Commune ". Surnommée " Mémé " par ses nombreux petits-enfants - dont plusieurs ducs et pairs -, elle fut aussi une vraie grand-mère, à Boursault et à Bonnelles comme dans l'île de Berder. Une duchesse " touche-à-tout " qui fascina beaucoup les journalistes, scandalisa un peu ses pairs et rêva de renverser la république tout en servant son pays à l'exemple de ses ancêtres.
Politique, vénerie, sculpture, poésie, féminisme, autant de domaines auxquels Anne de Rochechouart Montemart, duchesse d'Uzès, se consacra tour à tour ou simultanément. Née en 1847, sous Louis-Philippe, disparue en 1933, sous la Troisième République d'Albert Lebrun, la petite-fille de Barbe-Nicole, veuve Clicquot et grande dame du champagne, connut de nombreux régimes et y tint un rôle qui fut loin de n'être que mondain ! Se jouant de contrastes, elle finança le général Boulanger en faveur du comte de Paris, recevait les têtes couronnées à Rambouillet où elle courait le cerf à la tête du rallye Bonnelles, fut la première femme à passer son permis de conduire. Mais elle milita aussi aux côtés des féministes Marguerite Durand et Jeanne Schmahl, tout en aidant dans son œuvre charitable Louise Michel, la " vierge rouge de la Commune ". Surnommée " Mémé " par ses nombreux petits-enfants - dont plusieurs ducs et pairs -, elle fut aussi une vraie grand-mère, à Boursault et à Bonnelles comme dans l'île de Berder. Une duchesse " touche-à-tout " qui fascina beaucoup les journalistes, scandalisa un peu ses pairs et rêva de renverser la république tout en servant son pays à l'exemple de ses ancêtres.