Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sous la douceur chantante du titre, La Doulou, apparaît en filigrane un Alphonse Daudet méconnu. Car l'auteur aimé du Petit Chose et des Lettres de...
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Sous la douceur chantante du titre, La Doulou, apparaît en filigrane un Alphonse Daudet méconnu. Car l'auteur aimé du Petit Chose et des Lettres de mon moulin possède un secret qui hante son œuvre, et que son œuvre tend à conjurer: ce secret s'appelle la douleur, l'écrivain souffre de syphilis tuberculeuse. Charcot est son médecin. Or, le mal incurable ne cessa jamais. À compter de 1885, et jusqu'en 1895 - soit deux ans avant sa mort -, Daudet tient le journal intime de cette " doulou " qui l'accompagne depuis sa jeunesse. Pudique, il enregistre les progrès de la maladie honteuse et, sous la dictée de la douleur, imagine de transformer le récit de ses souffrances quotidiennes en un roman. Il n'en aura pas le temps. Ces fragments, lambeaux de vie extirpés à un corps malade, seront publiés par sa famille en 1930.