Comme beaucoup j'imagine, j'ai été séduit pas le sujet et par l'idée de lire ou relire "différemment" Bourdieu puisque son livre (+ de 600p.) reste quand même lourd et ardu.
Mon enthousiasme fût vite calmé, essentiellement pour 2 raisons :
1. Je suis incroyablement déçu par le niveau du dessin. J'ai rarement vu ça. Les personnages ont 4 expressions sur 290 pages, tout est très mal dessiné, maladroit, mal fichu. Très très amateur. C'en est même préoccupant de voir qu'un éditeur sorte ça. Je ne comprends toujours pas. J’ai plus de 2 000 BD chez moi, pas une n’est d’un niveau aussi faiblard.
2. la "libre interprétation" est très paresseuse selon moi. Le scénario, le "fil conducteur" est un peu gnan gnan, un peu naïf. L'idée de confier la vulgarisation à un personnage prof chargé d'expliquer le bouquin à des élèves, c'était vraiment le choix le plus facile. De plus, les dialogues ne sont pas très palpitants. Et régulièrement, on s'inflige des tartines de "Bourdieu dans le texte" repris tel quel (accrochez-vous), avec des images en fond qui n'ont aucun rapport, Solution de facilité pour l’auteur, je le comprends bien, sauf qu’au final la promesse de "vulgarisation" via le support original de la « BD » est loin d'être au rendez-vous sur l'ensemble.
Je me suis vraiment fait avoir par la « caution Bourdieu" qui a dû marcher à plein, et je ne l'ai pas vu venir...
Mettre Bourdieu en BD, je peux comprendre l'intérêt de de l’idée départ puisque moi-même j'y fût sensible. Mais l'idée ne suffit pas. Une BD, c'est un dessin d'un « très bon niveau » (le minimum), du rythme, une écriture top niveau, une intelligence de scénario, des images non répétitives qui stimulent la lecture et "complètent" le l'écriture, les dialogues, les textes en "off"...
Rien de tout cela ici.
Sa lecture des 290 pages fût une épreuve… que je regrette ayant cru naïvement que cela allait s'améliorer sur la longueur. Ce qui ne fût pas le cas, hélas.
Comme beaucoup j'imagine, j'ai été séduit pas le sujet et par l'idée de lire ou relire "différemment" Bourdieu puisque son livre (+ de 600p.) reste quand même lourd et ardu.
Mon enthousiasme fût vite calmé, essentiellement pour 2 raisons :
1. Je suis incroyablement déçu par le niveau du dessin. J'ai rarement vu ça. Les personnages ont 4 expressions sur 290 pages, tout est très mal dessiné, maladroit, mal fichu. Très très amateur. C'en est même préoccupant de voir qu'un éditeur sorte ça. Je ne comprends toujours pas. J’ai plus de 2 000 BD chez moi, pas une n’est d’un niveau aussi faiblard.
2. la "libre interprétation" est très paresseuse selon moi. Le scénario, le "fil conducteur" est un peu gnan gnan, un peu naïf. L'idée de confier la vulgarisation à un personnage prof chargé d'expliquer le bouquin à des élèves, c'était vraiment le choix le plus facile. De plus, les dialogues ne sont pas très palpitants. Et régulièrement, on s'inflige des tartines de "Bourdieu dans le texte" repris tel quel (accrochez-vous), avec des images en fond qui n'ont aucun rapport, Solution de facilité pour l’auteur, je le comprends bien, sauf qu’au final la promesse de "vulgarisation" via le support original de la « BD » est loin d'être au rendez-vous sur l'ensemble.
Je me suis vraiment fait avoir par la « caution Bourdieu" qui a dû marcher à plein, et je ne l'ai pas vu venir...
Mettre Bourdieu en BD, je peux comprendre l'intérêt de de l’idée départ puisque moi-même j'y fût sensible. Mais l'idée ne suffit pas. Une BD, c'est un dessin d'un « très bon niveau » (le minimum), du rythme, une écriture top niveau, une intelligence de scénario, des images non répétitives qui stimulent la lecture et "complètent" le l'écriture, les dialogues, les textes en "off"...
Rien de tout cela ici.
Sa lecture des 290 pages fût une épreuve… que je regrette ayant cru naïvement que cela allait s'améliorer sur la longueur. Ce qui ne fût pas le cas, hélas.