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- Nombre de pages194
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.241 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-14-049506-9
- EAN9782140495069
- Date de parution21/08/2023
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
En 1988, Claude Liéod, jeune diplomate, est nommé à l'ambassade de France à Nicosie. Spécialiste du Moyen-Orient, il fait la rencontre lors d'un passage à Chypre-Nord d'un Syrien, antiquaire, avec lequel une relation amicale se crée. Claude découvre peu à peu que son nouvel ami est un ancien homme politique écarté du pouvoir après le coup d'Etat de Hafez el-Assad en 1970, raison pour laquelle il s'est lancé dans le commerce d'antiquités.
L'expérience de cet homme permet à Claude de mieux cerner l'évolution politique régionale jusqu'au jour où son ami disparaît. Malgré une enquête menée par deux services français, rien ne permet d'expliquer cette disparition. Très affecté, il décide de quitter la carrière diplomatique et devient grand reporter. Trente ans plus tard, à Chypre où il est installé après une longue et heureuse carrière de journaliste, le fils de son ami le retrouve et parvient à le convaincre de reprendre l'enquête sur la disparition de son père sans savoir qu'à Damas, les services spéciaux syriens s'intéressent à la même affaire.
Il ne faut pas aller au-devant des Syriens si on est incapable d'assumer ses intentions.
L'expérience de cet homme permet à Claude de mieux cerner l'évolution politique régionale jusqu'au jour où son ami disparaît. Malgré une enquête menée par deux services français, rien ne permet d'expliquer cette disparition. Très affecté, il décide de quitter la carrière diplomatique et devient grand reporter. Trente ans plus tard, à Chypre où il est installé après une longue et heureuse carrière de journaliste, le fils de son ami le retrouve et parvient à le convaincre de reprendre l'enquête sur la disparition de son père sans savoir qu'à Damas, les services spéciaux syriens s'intéressent à la même affaire.
Il ne faut pas aller au-devant des Syriens si on est incapable d'assumer ses intentions.
En 1988, Claude Liéod, jeune diplomate, est nommé à l'ambassade de France à Nicosie. Spécialiste du Moyen-Orient, il fait la rencontre lors d'un passage à Chypre-Nord d'un Syrien, antiquaire, avec lequel une relation amicale se crée. Claude découvre peu à peu que son nouvel ami est un ancien homme politique écarté du pouvoir après le coup d'Etat de Hafez el-Assad en 1970, raison pour laquelle il s'est lancé dans le commerce d'antiquités.
L'expérience de cet homme permet à Claude de mieux cerner l'évolution politique régionale jusqu'au jour où son ami disparaît. Malgré une enquête menée par deux services français, rien ne permet d'expliquer cette disparition. Très affecté, il décide de quitter la carrière diplomatique et devient grand reporter. Trente ans plus tard, à Chypre où il est installé après une longue et heureuse carrière de journaliste, le fils de son ami le retrouve et parvient à le convaincre de reprendre l'enquête sur la disparition de son père sans savoir qu'à Damas, les services spéciaux syriens s'intéressent à la même affaire.
Il ne faut pas aller au-devant des Syriens si on est incapable d'assumer ses intentions.
L'expérience de cet homme permet à Claude de mieux cerner l'évolution politique régionale jusqu'au jour où son ami disparaît. Malgré une enquête menée par deux services français, rien ne permet d'expliquer cette disparition. Très affecté, il décide de quitter la carrière diplomatique et devient grand reporter. Trente ans plus tard, à Chypre où il est installé après une longue et heureuse carrière de journaliste, le fils de son ami le retrouve et parvient à le convaincre de reprendre l'enquête sur la disparition de son père sans savoir qu'à Damas, les services spéciaux syriens s'intéressent à la même affaire.
Il ne faut pas aller au-devant des Syriens si on est incapable d'assumer ses intentions.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
5/5
5/5
“ Crainte et tremblement chez les hommes de l’ombre ”
Peut-être plus facile à lire que ses précédents romans car plus affranchi du jeu complexe des puissances au Levant, l'originalité de ce quatrième titre que nous offre Arnaud Elbaz est de mettre en lumière des aspects méconnus du monde du renseignement. On s'imagine volontiers qu'il y a d'un côté des espions qui tirent les ficelles et de l'autre des cibles qui tombent dans le filet. Les choses seraient trop simples si les murs se contentaient d'avoir des oreilles. Les appareils de sécurité ont leurs craintes, leurs terreurs et leurs impératifs qui sont la somme des impératifs de survie de tous les maillons de la chaîne qui la composent. Certes, l'enjeu n'est pas le même selon que l'on se trouve à Paris ou à Damas, mais il est savoureux de penser que la cible ou le suspect n’est pas seul à risquer gros. L’enquêteur de base ou le chef de service qui rendent compte à leur supérieur connaissent aussi des sueurs froides quand il s’agit de s’expliquer. Parler ou opter pour le silence ? Empêcher l' affaire banale de dégénérer en « pot de pue », continuer d'avancer dans la carrière pour ne pas passer à la trappe et finir soi-même dans les geôles. A ce jeu, la cible n'est pas toujours celle que l'on croit et les hommes de l'ombre sont rattrapés, les uns par leur passé, les autres par leur avenir. Sous le soleil de Chypre où se déroule l'intrigue, cela donne soif ; alors raki ou ouzo selon le côté de la ligne où l'on se trouve... mais à lire sans modération !
Peut-être plus facile à lire que ses précédents romans car plus affranchi du jeu complexe des puissances au Levant, l'originalité de ce quatrième titre que nous offre Arnaud Elbaz est de mettre en lumière des aspects méconnus du monde du renseignement. On s'imagine volontiers qu'il y a d'un côté des espions qui tirent les ficelles et de l'autre des cibles qui tombent dans le filet. Les choses seraient trop simples si les murs se contentaient d'avoir des oreilles. Les appareils de sécurité ont leurs craintes, leurs terreurs et leurs impératifs qui sont la somme des impératifs de survie de tous les maillons de la chaîne qui la composent. Certes, l'enjeu n'est pas le même selon que l'on se trouve à Paris ou à Damas, mais il est savoureux de penser que la cible ou le suspect n’est pas seul à risquer gros. L’enquêteur de base ou le chef de service qui rendent compte à leur supérieur connaissent aussi des sueurs froides quand il s’agit de s’expliquer. Parler ou opter pour le silence ? Empêcher l' affaire banale de dégénérer en « pot de pue », continuer d'avancer dans la carrière pour ne pas passer à la trappe et finir soi-même dans les geôles. A ce jeu, la cible n'est pas toujours celle que l'on croit et les hommes de l'ombre sont rattrapés, les uns par leur passé, les autres par leur avenir. Sous le soleil de Chypre où se déroule l'intrigue, cela donne soif ; alors raki ou ouzo selon le côté de la ligne où l'on se trouve... mais à lire sans modération !
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