La Discorde. L'Albanie face à elle-même

Par : Ismaïl Kadaré

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  • Nombre de pages370
  • PrésentationBroché
  • Poids0.51 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-213-66848-2
  • EAN9782213668482
  • Date de parution30/01/2013
  • ÉditeurFayard
  • TraducteurArtan Kotro

Résumé

« Si l'on se mettait à rechercher une ressemblance entre les peuples, on la trouverait avant tout dans leurs erreurs ». Ismail Kadaré, en évoquant entre autres les erreurs de son propre pays, passe en revue la symbolique de l'Albanie qui, soumise au joug ottoman pendant un demi-millénaire, a connu au XXe siècle successivement la république, la monarchie, l'invasion hitléro-mussolinienne, le communisme stalinien puis maoïste, enfin un retour à une démocratie brouillonne, tout en battant la semelle aux portes d'une Europe qui la fait lanterner.
Ces symboles sont l'hymne et le drapeau, le premier non exempt d'arrogance vis-à-vis du reste du monde, le second ambigu avec son aigle à deux têtes figurant une nation divisée et un peuple en douloureuse discorde. S'y ajoute le père fondateur, Georges Kastriote Skanderbeg, lequel, trente ans durant, se battit pour contenir le déferlement ottoman qui atteignit jusqu'aux portes de Vienne, et prôna jusqu'au bout - comme le fait avec ardeur Kadaré aujourd'hui - le retour de la petite Albanie dans le giron du continent-souche, l'Europe.
Fidèle à l'idée altière qu'il se fait du rôle de l'écrivain, Kadaré livre là une réflexion majeure, de portée universelle, à partir du cas d'un pays, le sien, dont il se montre le magister érudit et sans complaisance.
« Si l'on se mettait à rechercher une ressemblance entre les peuples, on la trouverait avant tout dans leurs erreurs ». Ismail Kadaré, en évoquant entre autres les erreurs de son propre pays, passe en revue la symbolique de l'Albanie qui, soumise au joug ottoman pendant un demi-millénaire, a connu au XXe siècle successivement la république, la monarchie, l'invasion hitléro-mussolinienne, le communisme stalinien puis maoïste, enfin un retour à une démocratie brouillonne, tout en battant la semelle aux portes d'une Europe qui la fait lanterner.
Ces symboles sont l'hymne et le drapeau, le premier non exempt d'arrogance vis-à-vis du reste du monde, le second ambigu avec son aigle à deux têtes figurant une nation divisée et un peuple en douloureuse discorde. S'y ajoute le père fondateur, Georges Kastriote Skanderbeg, lequel, trente ans durant, se battit pour contenir le déferlement ottoman qui atteignit jusqu'aux portes de Vienne, et prôna jusqu'au bout - comme le fait avec ardeur Kadaré aujourd'hui - le retour de la petite Albanie dans le giron du continent-souche, l'Europe.
Fidèle à l'idée altière qu'il se fait du rôle de l'écrivain, Kadaré livre là une réflexion majeure, de portée universelle, à partir du cas d'un pays, le sien, dont il se montre le magister érudit et sans complaisance.
Né le 28 janvier 1936 en Albanie, Ismaël Kadare, en est certainement l'auteur le plus connu, son œuvre abondante ayant été traduite dans une trentaine de langues. Après des études de lettres à Tirana puis à Moscou, il revient dans son pays et commence à écrire : d'abord des articles pour des journaux, puis des romans, des nouvelles, de la poésie, des pièces de théâtre… Son premier roman : "Le général de l'armée morte" est publié en 1963 ; il sera traduit en français en 1983 et porté au cinéma la même année. Sa notoriété lui vaut d'être élu député sans avoir déposé sa candidature, et contraint d'adhérer au parti gouvernemental. Mais au travers de ses écrits il continue de lutter contre le totalitarisme communiste ; à cause de cela il va être rapidement contraint de faire publier ses romans à l'étranger, avant de s'exiler et de demander l'asile politique en France en 1990. Parmi ses écrits trop nombreux pour être tous listés, on peut citer : "Avril brisé" (1988), "Le Palais des rêves" (1990),"L'année noire" (1997)," Albanie, visage des Balkans" (1995), "Le successeur" (2003), "le Dîner de trop"(2009), "l'Entravée" (2010) ou "La provocation et autres récits" en 2012, la plupart édités par Fayard en Albanais et en Français. Il nous permet une meilleure connaissance de l'histoire des Balkans, grâce à " Albanie, visage des Balkans" (1995), et "Temps barbares. De l'Albanie au Kosovo" (1999). Reconnu internationalement par les critiques, il a reçu en 2009 le prix Prince des Asturies pour l'ensemble de son œuvre.
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