En cours de chargement...
En 1941, pour se mettre à l'abri des contrôles de plus en plus menaçants de la police de Vichy et de la Gestapo, le secrétariat du PCF se retira dans le Hurepoix, au Nord du département actuel de l'Essonne. Charles Tillon s'installa le premier à Palaiseau qu'il quitta au début de 1942 pour Limours. Benoît Frachon s'établit à Forges-les Bains en septembre 1941 et Jacques Duclos à Villebon-sur-Yvette en décembre.
Dans la même région d'autres planques abritèrent Henry Raynaud, l'adjoint de Frachon, et Georges Beyer, responsable du service de renseignements des FTP. Le lecteur en introduit dans la vie quotidienne de Jacques Duclos, Benoît Frachon, Charles Tillon et de leurs agents de liaison, en suivant ces "cyclistes du Hurepoix", on remonte les rouages qui permettent aux trois dirigeants de maintenir le contact avec l'ensemble de la résistance communiste.
Un système efficace, en dépit des moyens matériels rudimentaires, mais étanche vis-à-vis des appareils policier. Les deux dispositifs clandestins, celui du Parti et celui des FTP restèrent inviolés jusqu'à la Libération, mais pour certaines raisons expliquées dans ce livre, ils restèrent longtemps dans l'ombre.