C'est joli, délicat, terriblement sensible.
Comment trouver sa place dans un monde où les gens ne reconnaissent pas même notre existence ?
La première partie du livre nous montre Marguerite, un peu à part au milieu de tous ces gens. Collègues, amoureux, amis, voisin... perpétuellement à côté de la plaque, elle peine à suivre le rythme, à supporter le bruit, à comprendre les blagues et les allusions.
Lorsqu'elle découvre le syndrome d'Asperger, et qu'elle est diagnostiquée autiste, c'est une délivrance ! Enfin ! Elle n'est plus simplement "folle" ou "étrange". Elle existe, elle
a un nom, un statut, elle obtient une reconnaissance de Travailleur handicapé.
Oui, mais tout n'est pas si simple. Car le chemin est long pour faire comprendre à son entourage son handicap, et que ce soit dans le monde professionnel, face au corps médical ou à ses proches, Marguerite va devoir s'armer de courage et de patience pour réussir à être elle-même et heureuse.
A partager !
Une très belle façon de montrer le quotidien des neuroatypiques. Le soulagement du diagnostic. Comme quoi savoir fait souvent beaucoup de différence.
« Je ne suis pas normale mais c'est normal ».
L'opinion des autres … Parce qu'il est nécessaire aussi de parler du syndrome d'Asperger, afin qu'on arrête partout de penser qu'être autiste c'est ce qu'on a vu dans « Rain Man » et rien d'autre.
J'ai été très touchée par Marguerite, j'ai aimé son histoire, j'ai été en colère pour elle, j'ai été soulagée... En somme j'ai vécu cette superbe bande dessinée plus que je ne l'ai lu.