La destruction de l'abbaye de Cluny
4e édition

Par : Bruno Marguery
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  • Nombre de pages110
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Dimensions0,0 cm × 30,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-9576805-2-8
  • EAN9782957680528
  • Date de parution01/01/2025
  • ÉditeurCluny2.0

Résumé

Fondée en 910, l'Abbaye de Cluny connut son apogée aux XIe et XIIe siècle. La dernière église abbatiale, baptisée Cluny III par les chercheurs, fut bâtie à l'initiative de l'abbé Hugues à partir de la fin du XIe siècle. Jusqu'à la construction de Saint-Pierre de Rome à partir de 1506, elle fut la plus grande église de la chrétienté. A l'aube de la Révolution de 1789, l'abbaye n'est plus guère qu'un grand ensemble quasi vide.
La grandeur et l'influence de l'abbaye sont depuis longtemps de l'histoire ancienne. Lorsque les derniers moines partent en 1790, le domaine abbatial devint Bien National. Fruits des débordements révolutionnaires, les premières déprédations débutèrent en 1793. Différents projets visant à utiliser les bâtiments existants virent le jour, mais sans succès. Finalement en avril 1798, le domaine partagé en quatre lots, fut vendu à un groupe d'acheteurs.
Les destructions débutèrent, et en juin 1801 la démolition de deux travées de la nef de l'église coupa le bâtiment en deux afin de percer une rue dans la continuité de l'aile occidentale du cloître. Ce fut le point de non retour, et malgré une ultime tentative de sauvetage en 1809, les démolitions continuèrent durant tout l'Empire pour se terminer au début de la Restauration. Contrairement aux idées reçues, cette destruction, ne se déroula pas durant la période révolutionnaire mais pour l'essentiel sur les vingt premières années du XIXe siècle.
Ironiquement, il fallut quasiment autant de temps pour démolir l'église que pour en construire la majeure partie sept cents ans plus tôt.
Fondée en 910, l'Abbaye de Cluny connut son apogée aux XIe et XIIe siècle. La dernière église abbatiale, baptisée Cluny III par les chercheurs, fut bâtie à l'initiative de l'abbé Hugues à partir de la fin du XIe siècle. Jusqu'à la construction de Saint-Pierre de Rome à partir de 1506, elle fut la plus grande église de la chrétienté. A l'aube de la Révolution de 1789, l'abbaye n'est plus guère qu'un grand ensemble quasi vide.
La grandeur et l'influence de l'abbaye sont depuis longtemps de l'histoire ancienne. Lorsque les derniers moines partent en 1790, le domaine abbatial devint Bien National. Fruits des débordements révolutionnaires, les premières déprédations débutèrent en 1793. Différents projets visant à utiliser les bâtiments existants virent le jour, mais sans succès. Finalement en avril 1798, le domaine partagé en quatre lots, fut vendu à un groupe d'acheteurs.
Les destructions débutèrent, et en juin 1801 la démolition de deux travées de la nef de l'église coupa le bâtiment en deux afin de percer une rue dans la continuité de l'aile occidentale du cloître. Ce fut le point de non retour, et malgré une ultime tentative de sauvetage en 1809, les démolitions continuèrent durant tout l'Empire pour se terminer au début de la Restauration. Contrairement aux idées reçues, cette destruction, ne se déroula pas durant la période révolutionnaire mais pour l'essentiel sur les vingt premières années du XIXe siècle.
Ironiquement, il fallut quasiment autant de temps pour démolir l'église que pour en construire la majeure partie sept cents ans plus tôt.