Arno Camenisch est de retour, ton meilleur pote écrivain suisse est de retour, et dio que c'est bon de le retrouver !
Chez Quidam toujours ; merci Quidam.
Les Grisons suisses, une station de ski, rikiki, deux zozos Paul et Georg tiennent boutique dans la cabane du tire-fesses. Ça cause météo, et la neige qui ne vient pas, et les skieurs qui ne se pressent pas, et le bureau de poste qui a fermé. Ça cause des femmes et des hommes du village en se sirotant un petit café ou un petit verre de vin rouge. Et ça blablabla comme au comptoir du bout du monde. On dégoise, on se gausse, on fait
l'inventaire de ceux qui sont partis ailleurs ou dans le royaume des cieux. Et puis, l’amour du travail bien fait aussi, c’est que leur tire-fesses ils en prennent soin.
Mais surtout, au fond de tout ça, on fait la constatation que le monde a changé, celui d'hier n'est plus celui d'aujourd'hui.
Un roman d’Arno Camenisch est toujours un moment à soi, avec les autres, c’est pétri de fraternité, c’est bourré d’humour et d’histoires en tous genres ; un peu comme une balade dans un coin paumé à la rencontre du lieu et de ceux qui le font.
Drôle, gouailleur, finaud et bien malin qui s’y prend, à leurs lèvres de ces deux camarades c’est de la philosophie ordinaire, du brin de causette qui mine de rien sonne comme de la profondeur.
Il faudrait imaginer, par exemple, Jean Carmet et Claude Brasseur dans leur bicoque, le coude qui se lève, la langue bien pendue, le regard un peu mélancolique mais tout de même pétillant. Le bar des bons amis en quelque sorte.
La dernière neige
Arno Camenisch est de retour, ton meilleur pote écrivain suisse est de retour, et dio que c'est bon de le retrouver !
Chez Quidam toujours ; merci Quidam.
Les Grisons suisses, une station de ski, rikiki, deux zozos Paul et Georg tiennent boutique dans la cabane du tire-fesses. Ça cause météo, et la neige qui ne vient pas, et les skieurs qui ne se pressent pas, et le bureau de poste qui a fermé. Ça cause des femmes et des hommes du village en se sirotant un petit café ou un petit verre de vin rouge. Et ça blablabla comme au comptoir du bout du monde. On dégoise, on se gausse, on fait l'inventaire de ceux qui sont partis ailleurs ou dans le royaume des cieux. Et puis, l’amour du travail bien fait aussi, c’est que leur tire-fesses ils en prennent soin.
Mais surtout, au fond de tout ça, on fait la constatation que le monde a changé, celui d'hier n'est plus celui d'aujourd'hui.
Un roman d’Arno Camenisch est toujours un moment à soi, avec les autres, c’est pétri de fraternité, c’est bourré d’humour et d’histoires en tous genres ; un peu comme une balade dans un coin paumé à la rencontre du lieu et de ceux qui le font.
Drôle, gouailleur, finaud et bien malin qui s’y prend, à leurs lèvres de ces deux camarades c’est de la philosophie ordinaire, du brin de causette qui mine de rien sonne comme de la profondeur.
Il faudrait imaginer, par exemple, Jean Carmet et Claude Brasseur dans leur bicoque, le coude qui se lève, la langue bien pendue, le regard un peu mélancolique mais tout de même pétillant. Le bar des bons amis en quelque sorte.