La dérégulation universitaire. La construction étatisée des "marchés" des études supérieures dans le monde

Par : Christophe Charle, Charles Soulié

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  • Nombre de pages365
  • PrésentationBroché
  • Poids0.476 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-84950-468-0
  • EAN9782849504680
  • Date de parution24/09/2015
  • CollectionLa politique au scalpel
  • ÉditeurSyllepse (Editions)

Résumé

Les auteurs ont sollicité des universitaires des quatre continents afin qu'ils portent un diagnostic sur les évolutions récentes de l'enseignement supérieur dans leurs pays. Comme tout voyage, ce détour par l'étranger offre au lecteur le moyen de se décentrer par rapport à un univers national qu'il croit bien connaître. Le modèle universitaire néolibéral est souvent présenté comme une panacée censée résoudre les problèmes structuraux des vieilles universités européennes engoncées dans une logique de service public égalitaire jugée désuète par les modernisateurs.
Le destin des universités du monde, même si celles-ci jouissent d'une certaine autonomie relative, est donc inséparable de celui des sociétés dans leur ensemble. On peut aussi dire qu'avec sa massification, l'enseignement supérieur offre une bonne image de la structure, et donc des inégalités et des hiérarchies sociales propres à chaque pays. C'est pourquoi, expliquent les auteurs, le salut des universités, et notamment de leur potentiel émancipateur et critique - qui passe notamment par le fait que chacun a le droit d'accéder librement au savoir et que la recherche ne soit pas asservie aux impératifs de la production marchande - dépend de la capacité du mouvement social et politique à se réapproprier un destin collectif confisqué par l'oligarchie financière et des experts autoproclamés.
Les auteurs ont sollicité des universitaires des quatre continents afin qu'ils portent un diagnostic sur les évolutions récentes de l'enseignement supérieur dans leurs pays. Comme tout voyage, ce détour par l'étranger offre au lecteur le moyen de se décentrer par rapport à un univers national qu'il croit bien connaître. Le modèle universitaire néolibéral est souvent présenté comme une panacée censée résoudre les problèmes structuraux des vieilles universités européennes engoncées dans une logique de service public égalitaire jugée désuète par les modernisateurs.
Le destin des universités du monde, même si celles-ci jouissent d'une certaine autonomie relative, est donc inséparable de celui des sociétés dans leur ensemble. On peut aussi dire qu'avec sa massification, l'enseignement supérieur offre une bonne image de la structure, et donc des inégalités et des hiérarchies sociales propres à chaque pays. C'est pourquoi, expliquent les auteurs, le salut des universités, et notamment de leur potentiel émancipateur et critique - qui passe notamment par le fait que chacun a le droit d'accéder librement au savoir et que la recherche ne soit pas asservie aux impératifs de la production marchande - dépend de la capacité du mouvement social et politique à se réapproprier un destin collectif confisqué par l'oligarchie financière et des experts autoproclamés.