La démocratie insensible. Economie et politique à l'épreuve du corps
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- Nombre de pages291
- PrésentationBroché
- Poids0.395 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-7492-1114-5
- EAN9782749211145
- Date de parution24/09/2009
- CollectionSociologie économique
- ÉditeurErès
Résumé
Dans cet ouvrage, Matthieu de Nanteuil propose de revisiter les contradictions de l'économie et de la politique modernes. Suivant à la trace les transformations du travail ou les combats pour la défense des droits humains, fouillant dans les recoins de cette grande fabrique d'un libéralisme sans véritable contrepartie, il met au jour une violence spécifique qui commande toutes les autres : celle qui considère les humains comme une collection d'êtres abstraits, sans corps ni visage, désincarnés. Cette découverte est essentielle pour tous ceux qui souhaitent aujourd'hui penser la vie commune. Elle l'est aussi pour la critique sociale : celle-ci doit apprendre à se dépouiller de son enveloppe strictement intellectuelle pour s'enrichir des leçons de l'expérience sensible. La vie, la souffrance, l'attention ou l'indifférence mutuelles, la vulnérabilité à laquelle la mort nous assigne, la mémoire des corps disparus, le désir d'être reconnu dans la singularité d'une identité sexuée... autant d'éléments qui forment, dans ce livre, les fragments d'une analyse globale de la société. Une analyse qui rappelle l'unité indissociable de la raison et de la vie, et plaide pour une nouvelle grammaire de l'émancipation.
Dans cet ouvrage, Matthieu de Nanteuil propose de revisiter les contradictions de l'économie et de la politique modernes. Suivant à la trace les transformations du travail ou les combats pour la défense des droits humains, fouillant dans les recoins de cette grande fabrique d'un libéralisme sans véritable contrepartie, il met au jour une violence spécifique qui commande toutes les autres : celle qui considère les humains comme une collection d'êtres abstraits, sans corps ni visage, désincarnés. Cette découverte est essentielle pour tous ceux qui souhaitent aujourd'hui penser la vie commune. Elle l'est aussi pour la critique sociale : celle-ci doit apprendre à se dépouiller de son enveloppe strictement intellectuelle pour s'enrichir des leçons de l'expérience sensible. La vie, la souffrance, l'attention ou l'indifférence mutuelles, la vulnérabilité à laquelle la mort nous assigne, la mémoire des corps disparus, le désir d'être reconnu dans la singularité d'une identité sexuée... autant d'éléments qui forment, dans ce livre, les fragments d'une analyse globale de la société. Une analyse qui rappelle l'unité indissociable de la raison et de la vie, et plaide pour une nouvelle grammaire de l'émancipation.