La décroissance, émoi, et moi et Moi

" Le sens de l'existence ne s'achète pas dans une boutique de haute technologie " La civilisation occidentale, après avoir conquis le monde, se heurte maintenant à un mur inattendu. Alors que certains proclamaient " la fin de l'histoire ", un choc brutal et ontologique secoue cette civilisation, venant non pas d'adversaires politiques ou géopolitiques, mais des écosystèmes terrestres : c'est le choc écologique.
La planète ne peut plus supporter le poids des activités humaines et crie à l'aide. La décroissance se présente comme une solution majeure, permettant de répondre aux défis écologiques tout en renouant les liens vitaux avec le reste du vivant et en restaurant les liens sociaux affaiblis par un système productiviste et techniciste. Ce texte s'interroge sur la simplicité volontaire et la décroissance à travers la problématique de l'individuation : le devenir-soi des individus et des sociétés.
L'économie, autrefois vue comme une fin en soi, a mené à une catastrophe écologique. Elle ne peut plus rester au centre de la vie commune des sociétés, mais doit être reléguée au rang de moyen au service de l'humain. Une analyse philosophique, teintée d'humour, propose de décaler notre regard et peut-être aussi de toucher du doigt l'essence du débat. En fin de compte, le choix se présente ainsi à nous : décroissance ou barbarie.