Immergé dans le travail du peintre-graveur contemporain, Vesselin Vassilev, sur la Mona Lisa de Léonard de Vinci, qu'il représente de dos, le lecteur découvre les mécanismes cognitifs qui sous-tendent la création artistique. Catherine Thomas-Antérion montre que la fabrication d'une oeuvre murit lentement et s'effectue en plusieurs étapes : l'inspiration (qu'est ce qui fait sourire Mona ?), l'assimilation (le travail, les recherches de l'artiste, etc.), la résolution du problème et l'illumination (la solution), et enfin la fabrication elle-même (ici, la technique de la gravure).
En outre, des études neuroscientifiques récentes sur le visage de Mona permettent de mettre en perspective à la fois le point de vue du spectateur et ce que le regard lui-même apporte à la théorie de l'esprit et aux échanges sociaux. Cette étude, menée comme une enquête policière avec des énigmes à résoudre — hommage à l'un des passe-temps de Léonard de Vinci —, trouve sa résolution dans les sources de l'artiste (dessins préparatoires et oeuvres choisies) sous l'angle des neurosciences et de la neuroesthétique.
Immergé dans le travail du peintre-graveur contemporain, Vesselin Vassilev, sur la Mona Lisa de Léonard de Vinci, qu'il représente de dos, le lecteur découvre les mécanismes cognitifs qui sous-tendent la création artistique. Catherine Thomas-Antérion montre que la fabrication d'une oeuvre murit lentement et s'effectue en plusieurs étapes : l'inspiration (qu'est ce qui fait sourire Mona ?), l'assimilation (le travail, les recherches de l'artiste, etc.), la résolution du problème et l'illumination (la solution), et enfin la fabrication elle-même (ici, la technique de la gravure).
En outre, des études neuroscientifiques récentes sur le visage de Mona permettent de mettre en perspective à la fois le point de vue du spectateur et ce que le regard lui-même apporte à la théorie de l'esprit et aux échanges sociaux. Cette étude, menée comme une enquête policière avec des énigmes à résoudre — hommage à l'un des passe-temps de Léonard de Vinci —, trouve sa résolution dans les sources de l'artiste (dessins préparatoires et oeuvres choisies) sous l'angle des neurosciences et de la neuroesthétique.