La coupure. L'excision ou les identités douloureuses
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- Nombre de pages245
- PrésentationBroché
- Poids0.34 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-84303-160-1
- EAN9782843031601
- Date de parution18/09/2008
- ÉditeurDispute (La)
Résumé
En France, l'excision est perçue comme une injustifiable atteinte à l'intégrité physique des femmes comme un acte violent de mutilation volontaire porté sur des enfants. Elle est condamnée comme telle par les tribunaux. Dans d'autres sociétés, dans certains groupes ethniques, notamment en Afrique, malgré de récentes évolutions, elle revêt d'autres significations et possède encore la force de la tradition. Christine Bellas Cabane s'intéresse à cette question depuis de nombreuses années déjà. Engagée dans la coopération avec l'Afrique, anthropologue, médecin, elle tente, dans un livre qui mêle récit et analyse, d'appréhender dans toute sa complexité une pratique qui la heurte. Mais cet ouvrage est aussi une réaction à certaines attitudes à l'égard des familles migrantes, qui lui semblent méprisantes et contre-productives dans la lutte contre l'excision. Comprendre des sociétés qui se transforment tout aussi rapidement que la nôtre, comprendre et respecter les femmes et les hommes originaires d'Afrique immigrés sur notre sol est un premier acte efficace contre l'excision.
En France, l'excision est perçue comme une injustifiable atteinte à l'intégrité physique des femmes comme un acte violent de mutilation volontaire porté sur des enfants. Elle est condamnée comme telle par les tribunaux. Dans d'autres sociétés, dans certains groupes ethniques, notamment en Afrique, malgré de récentes évolutions, elle revêt d'autres significations et possède encore la force de la tradition. Christine Bellas Cabane s'intéresse à cette question depuis de nombreuses années déjà. Engagée dans la coopération avec l'Afrique, anthropologue, médecin, elle tente, dans un livre qui mêle récit et analyse, d'appréhender dans toute sa complexité une pratique qui la heurte. Mais cet ouvrage est aussi une réaction à certaines attitudes à l'égard des familles migrantes, qui lui semblent méprisantes et contre-productives dans la lutte contre l'excision. Comprendre des sociétés qui se transforment tout aussi rapidement que la nôtre, comprendre et respecter les femmes et les hommes originaires d'Afrique immigrés sur notre sol est un premier acte efficace contre l'excision.