Jamais plus bel hommage n'a été rendu à une mère.
Au départ, Rachel Deborah Shilsky, Polonaise, quitte son pays natal pour les Etats-Unis avec son père, rabbin, et s'établit dans le Sud où la vie n'était pas douce dans les années trente pour qui était " différent ". Adolescente, elle s'y ennuie, fait des bêtises, file à Harlem pour en faire d'autres et se voit reniée par les siens.
A l'arrivée, en bout de siècle, la voici qui retrace pour son fils le chemin parcouru. Deux fois veuve, mère de douze enfants de pères noirs, elle n'a cessé de se battre contre la pauvreté, les humiliations, l'angoisse, et elle a gagné la partie. Comment? Tout simplement parce qu'elle n'a pas cessé d'aimer, hier la ribambelle de bébés qu'elle déposait, faute de place, dans les tiroirs de la commode, plus tard, les adolescents qu'elle a réussi à envoyer à l'université et qui sont devenus docteurs, professeurs, musiciens.... aujourd'hui les exclus qu'elle s'efforce de tirer de l'ornière.
Et de ses plaies, bosses, coups de coeur, monte un hymne à la vie qui carillonne aux oreilles du lecteur.
Rachel aura bientôt quatre-vingts ans; elle joue du piano, monte à bicyclette et garde contre vents et marées tonus, générosité et goût du bonheur.
Jamais plus bel hommage n'a été rendu à une mère.
Au départ, Rachel Deborah Shilsky, Polonaise, quitte son pays natal pour les Etats-Unis avec son père, rabbin, et s'établit dans le Sud où la vie n'était pas douce dans les années trente pour qui était " différent ". Adolescente, elle s'y ennuie, fait des bêtises, file à Harlem pour en faire d'autres et se voit reniée par les siens.
A l'arrivée, en bout de siècle, la voici qui retrace pour son fils le chemin parcouru. Deux fois veuve, mère de douze enfants de pères noirs, elle n'a cessé de se battre contre la pauvreté, les humiliations, l'angoisse, et elle a gagné la partie. Comment? Tout simplement parce qu'elle n'a pas cessé d'aimer, hier la ribambelle de bébés qu'elle déposait, faute de place, dans les tiroirs de la commode, plus tard, les adolescents qu'elle a réussi à envoyer à l'université et qui sont devenus docteurs, professeurs, musiciens.... aujourd'hui les exclus qu'elle s'efforce de tirer de l'ornière.
Et de ses plaies, bosses, coups de coeur, monte un hymne à la vie qui carillonne aux oreilles du lecteur.
Rachel aura bientôt quatre-vingts ans; elle joue du piano, monte à bicyclette et garde contre vents et marées tonus, générosité et goût du bonheur.