Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Depuis l’Odyssée d’Homère (chant XIX) on a distingué les songes vrais qui sortent des Enfers par la porte de corne des songes illusoires qui traversent...
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Livré chez vous entre le 9 octobre et le 23 octobre
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Résumé
Depuis l’Odyssée d’Homère (chant XIX) on a distingué les songes vrais qui sortent des Enfers par la porte de corne des songes illusoires qui traversent la porte d’ivoire. Cet essai se propose d’apporter quelques pistes explicatives à l’extraordinaire succès qu’a connu le récit de songe comme lieu de fable et de vérité, à travers l’étude d’une centaine d’exemples pris dans quatre grands champs de la littérature romanesque des XIIe et XIIIe siècles : les romans antiques, le roman courtois versifié, le cycle romanesque en prose du Lancelot Graal et le Roman de la Rose. Dans une perspective à la fois historique et systématique, qui emprunte ses outils d’analyse aux théories antiques du songe, aux spéculations théologiques médiévales et aux sciences humaines (linguistique, anthropologie historique et psychanalyse), sont étudiées les mutations poétiques et herméneutiques qui affectent le récit de songe. Des évolutions linguistiques et formelles se dessinent en effet dans l’emploi des termes qui désignent l’expérience onirique, dans le passage du songe-fragment inclus dans la trame romanesque au songecadre englobant la fiction tout entière. Chargé par la tradition antique et biblique d’une fonction oraculaire qui oriente sa vérité vers l’avenir et le salut, le songe poétisé symbolise aussi le passé du rêveur, son origine, ses relations familiales et amoureuses. Au fil de tous ces récits médiévaux, si séduisants par leur mélange déroutant de naïveté et de complexité, le songe devient peu à peu l’expression d’un merveilleux intérieur à l’homme, d’un mystère intime et familier que Freud nommera « l’inquiétante étrangeté ».