Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
En 1991, l'auteur entreprend de retourner à Marburg où neuf ans plus tôt il a découvert la foi chrétienne. Le voyage, effectué en grande partie...
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Résumé
En 1991, l'auteur entreprend de retourner à Marburg où neuf ans plus tôt il a découvert la foi chrétienne. Le voyage, effectué en grande partie à pied, sans bagages ni ressources, est l'occasion d'une réflexion sur cet événement. Au fil du récit, c'est avec une grande sensibilité, pétrie de culture et non dénuée d'humour, qu'il peint les lieux traversés et relate les rencontres, les contacts humains. Arrivé à Marburg qu'il retrouve avec émotion, le voyage se poursuit mais dans le temps et en lui-même. En 1982, son univers avait basculé: la femme qui partageait sa vie était sur le point de le quitter pour de nouvelles expériences qu'il jugeait dangereuses. L'état de sa fille handicapée le préoccupait. C'est alors qu'a eu lieu l'" événement ", la révélation qui va changer sa vie, sa façon d'aborder les contradictions de l'âme humaine face aux autres, face à la souffrance, à l'amour, à Dieu. Avec des mots simples mais précis, il décrit ce moment intense, cette expérience forte et douloureuse qui conduira à sa conversion. Et à partir de là, si les difficultés demeurent elles prennent un autre sens. Elles portent en elles un message d'espoir. Dans le style attachant qui lui est propre, c'est au cœur d'une aventure très personnelle que Nicolas Bokov entraîne le lecteur.
Né en 1945 à Moscou, Nicolas Bokov y étudie la philosophie et les sciences sociales, tout en participant clandestinement au samizdat. Dénoncé, il doit s'exiler en 1975 et s'installe en France puis parcourt les Etats-Unis et l'Europe. En 1982, il découvre la foi chrétienne mais doit faire face à de sérieux problèmes familiaux. Après une nouvelle série de voyages, il rentre en France en 1988 et se retrouve à la rue, expérience décrite dans Dans la rue à Paris (Noir sur Blanc, 1998). Il a également publié en français La Tête de Lénine (Laffont 1982) et Déjeuner au bord de la Baltique (Noir sur Blanc, 1999).