La construction du conservatisme moderne aux Etats-Unis

Par : Bernard Sionneau

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  • Nombre de pages228
  • PrésentationBroché
  • Poids0.295 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-296-96401-3
  • EAN9782296964013
  • Date de parution01/06/2012
  • CollectionPouvoirs comparés
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJames Ceaser
  • TraducteurMichel Dusclaud

Résumé

Après l'élection à la présidence des Etats-Unis de Ronald Reagan, puis celle à deux reprises de Georges W Bush, on s'est beaucoup interrogé sur l'influence des réseaux "conservateurs" ou "néoconservateurs" dans la politique américaine. Quels liens ont-ils avec le Parti républicain ? Pourquoi et comment sont-ils parvenus à y occuper une place prépondérante ? La thèse défendue dans cet ouvrage préfacé par le Professeur James Ceaser, de l'Université de Virginie, éminent connaisseur des institutions américaines, est que, malgré une étiquette commune, ce conservatisme-là n'a jamais connu d'unité théorique.
Il se révèle plutôt comme une coalition de groupes disparates (traditionalistes, libertariens, conservateurs religieux, néoconservateurs), promouvant des principes différents, voire contradictoires, au-delà de ce qui a pu les rassembler épisodiquement. Ils se sont d'ailleurs montrés plus à l'aise dans leur opposition à la Gauche que lorsqu'ils tenaient en main les rennes du pouvoir, face au pragmatisme d'un président de leur camp comme Ronald Reagan.
Autre point essentiel : ils ont créé une infrastructure institutionnelle complexe qu'il s'agit de décortiquer. Animés par de grandes familles philanthropiques issues du monde des affaires et par des fondations nouvelles, de nombreux "think thanks" ont été dynamisés, non sans hostilité de la part de l'establishment intellectuel souvent proche du Parti démocrate. Il s'agit ici, en termes de science politique, de révéler l'ingénierie politique mise en oeuvre par les acteurs et les réseaux clés impliqués, en tenant compte des idéologies, des stratégies et des jeux d'influence qu'ils véhiculent dans les allées du pouvoir.
Après l'élection à la présidence des Etats-Unis de Ronald Reagan, puis celle à deux reprises de Georges W Bush, on s'est beaucoup interrogé sur l'influence des réseaux "conservateurs" ou "néoconservateurs" dans la politique américaine. Quels liens ont-ils avec le Parti républicain ? Pourquoi et comment sont-ils parvenus à y occuper une place prépondérante ? La thèse défendue dans cet ouvrage préfacé par le Professeur James Ceaser, de l'Université de Virginie, éminent connaisseur des institutions américaines, est que, malgré une étiquette commune, ce conservatisme-là n'a jamais connu d'unité théorique.
Il se révèle plutôt comme une coalition de groupes disparates (traditionalistes, libertariens, conservateurs religieux, néoconservateurs), promouvant des principes différents, voire contradictoires, au-delà de ce qui a pu les rassembler épisodiquement. Ils se sont d'ailleurs montrés plus à l'aise dans leur opposition à la Gauche que lorsqu'ils tenaient en main les rennes du pouvoir, face au pragmatisme d'un président de leur camp comme Ronald Reagan.
Autre point essentiel : ils ont créé une infrastructure institutionnelle complexe qu'il s'agit de décortiquer. Animés par de grandes familles philanthropiques issues du monde des affaires et par des fondations nouvelles, de nombreux "think thanks" ont été dynamisés, non sans hostilité de la part de l'establishment intellectuel souvent proche du Parti démocrate. Il s'agit ici, en termes de science politique, de révéler l'ingénierie politique mise en oeuvre par les acteurs et les réseaux clés impliqués, en tenant compte des idéologies, des stratégies et des jeux d'influence qu'ils véhiculent dans les allées du pouvoir.