La connaissance de soi.. Etudes sur le traité 49 de Plotin

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  • Nombre de pages325
  • PrésentationBroché
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7116-1595-2
  • EAN9782711615957
  • Date de parution01/12/2002
  • CollectionTradition de pensée classique
  • ÉditeurVrin
  • CompilateurMonique Dixsaut

Résumé

Le 49e traité des Ennéades reprend le précepte delphique " connais-toi toi-même ", mais d'une manière surprenante pour des lecteurs modernes. Le " soi-même " dont il est question n'est pas en effet le moi empirique, considéré dans sa singularité et son histoire personnelle et sociale. Ce n'est pas un moi donné à une introspection, un examen de conscience, ou à des techniques d'analyse, c'est un " soi " à constituer par identification progressive avec ce qui, en lui, est plus haut que lui. Ce traité nous exhorte donc moins à connaître ce que nous sommes qu'à devenir ce que nous devons être si nous voulons être véritablement nous-mêmes. Il indique un chemin à parcourir, qui s'achève sur le célèbre et paradoxal " retranche tout " : seul le plus grand dépouillement est accès à ce qui, incomparablement meilleur que soi, ne peut s'atteindre que par la plus intense concentration sur soi. Tous les grands thèmes de la pensée de Plotin sont ici présents, et aussi toutes ses difficultés. Les articles de ce volume constituent donc non seulement un précieux instrument d'étude de ce traité particulier, ils sont un moyen d'accès à la philosophie de Plotin dans son ensemble ; plus essentiellement, lis offrent une occasion de réfléchir à ce qui peut, à bon droit, se nommer connaissance de sol, et mieux encore, à ce qui peut être reconnu comme étant " soi-même ".
Le 49e traité des Ennéades reprend le précepte delphique " connais-toi toi-même ", mais d'une manière surprenante pour des lecteurs modernes. Le " soi-même " dont il est question n'est pas en effet le moi empirique, considéré dans sa singularité et son histoire personnelle et sociale. Ce n'est pas un moi donné à une introspection, un examen de conscience, ou à des techniques d'analyse, c'est un " soi " à constituer par identification progressive avec ce qui, en lui, est plus haut que lui. Ce traité nous exhorte donc moins à connaître ce que nous sommes qu'à devenir ce que nous devons être si nous voulons être véritablement nous-mêmes. Il indique un chemin à parcourir, qui s'achève sur le célèbre et paradoxal " retranche tout " : seul le plus grand dépouillement est accès à ce qui, incomparablement meilleur que soi, ne peut s'atteindre que par la plus intense concentration sur soi. Tous les grands thèmes de la pensée de Plotin sont ici présents, et aussi toutes ses difficultés. Les articles de ce volume constituent donc non seulement un précieux instrument d'étude de ce traité particulier, ils sont un moyen d'accès à la philosophie de Plotin dans son ensemble ; plus essentiellement, lis offrent une occasion de réfléchir à ce qui peut, à bon droit, se nommer connaissance de sol, et mieux encore, à ce qui peut être reconnu comme étant " soi-même ".