La conférence de Heidelberg (1988). Heidegger, portée philosophique et politique de sa pensée
Par : , ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages166
- PrésentationBroché
- Poids0.19 kg
- Dimensions13,0 cm × 19,9 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-35526-131-2
- EAN9782355261312
- Date de parution21/05/2014
- CollectionArchives de la pensée critique
- ÉditeurNouvelles Editions Lignes
- PréfacierMireille Calle-Gruber
Résumé
Les 5 et 6 février 1988 se tint à l'université de Heidelberg la conférence sur le thème " Heidegger : portée philosophique et politique de sa pensée " que nous publions ici pour la première fois. Elle eut lieu dans l'amphithéâtre même où Heidegger prononça en 1933 son discours sur " L'Université dans le nouveau Reich ", faisant ainsi écho à son célèbre Discours du rectorat, qui témoigne de sa compromission intellectuelle et politique dans le régime national-socialiste, auquel, six ans après la parution de Sein und Zeit, il apportait un soutien inattendu sinon incompréhensible.
Compromission d'autant plus lourde de conséquences que jamais il ne s'en expliqua sérieusement ni ne la regretta. Les interventions, improvisées en français, de trois des meilleurs exégètes de Heidegger (Jacques Derrida, Hans-Georg Gadamer et Philippe Lacoue-Labarthe) réunirent un large public et connurent alors un retentissement d'autant plus grand que venait de paraître la traduction française du livre de Victor Farias, Heidegger et le nazisme.
La transcription de ces interventions et des échanges qui les suivirent documente utilement l'histoire mouvementée et toujours polémique de l'interprétation de cette oeuvre, parmi les plus considérables de la philosophie du XXe siècle.
Compromission d'autant plus lourde de conséquences que jamais il ne s'en expliqua sérieusement ni ne la regretta. Les interventions, improvisées en français, de trois des meilleurs exégètes de Heidegger (Jacques Derrida, Hans-Georg Gadamer et Philippe Lacoue-Labarthe) réunirent un large public et connurent alors un retentissement d'autant plus grand que venait de paraître la traduction française du livre de Victor Farias, Heidegger et le nazisme.
La transcription de ces interventions et des échanges qui les suivirent documente utilement l'histoire mouvementée et toujours polémique de l'interprétation de cette oeuvre, parmi les plus considérables de la philosophie du XXe siècle.
Les 5 et 6 février 1988 se tint à l'université de Heidelberg la conférence sur le thème " Heidegger : portée philosophique et politique de sa pensée " que nous publions ici pour la première fois. Elle eut lieu dans l'amphithéâtre même où Heidegger prononça en 1933 son discours sur " L'Université dans le nouveau Reich ", faisant ainsi écho à son célèbre Discours du rectorat, qui témoigne de sa compromission intellectuelle et politique dans le régime national-socialiste, auquel, six ans après la parution de Sein und Zeit, il apportait un soutien inattendu sinon incompréhensible.
Compromission d'autant plus lourde de conséquences que jamais il ne s'en expliqua sérieusement ni ne la regretta. Les interventions, improvisées en français, de trois des meilleurs exégètes de Heidegger (Jacques Derrida, Hans-Georg Gadamer et Philippe Lacoue-Labarthe) réunirent un large public et connurent alors un retentissement d'autant plus grand que venait de paraître la traduction française du livre de Victor Farias, Heidegger et le nazisme.
La transcription de ces interventions et des échanges qui les suivirent documente utilement l'histoire mouvementée et toujours polémique de l'interprétation de cette oeuvre, parmi les plus considérables de la philosophie du XXe siècle.
Compromission d'autant plus lourde de conséquences que jamais il ne s'en expliqua sérieusement ni ne la regretta. Les interventions, improvisées en français, de trois des meilleurs exégètes de Heidegger (Jacques Derrida, Hans-Georg Gadamer et Philippe Lacoue-Labarthe) réunirent un large public et connurent alors un retentissement d'autant plus grand que venait de paraître la traduction française du livre de Victor Farias, Heidegger et le nazisme.
La transcription de ces interventions et des échanges qui les suivirent documente utilement l'histoire mouvementée et toujours polémique de l'interprétation de cette oeuvre, parmi les plus considérables de la philosophie du XXe siècle.