Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" [...] J'ai relu La Colombe d'argent. Dieu ! Comme cette chose est admirable ! Qui oserait dire que les Remizov, les Zamiatine et les Alexis Tolstoï...
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" [...] J'ai relu La Colombe d'argent. Dieu ! Comme cette chose est admirable ! Qui oserait dire que les Remizov, les Zamiatine et les Alexis Tolstoï ont créé quoi que ce soit de comparable ? Ils devraient embrasser les semelles de Biély, tous sont ses apprentis. Quelle langue ! Quelles digressions lyriques ! Après ça on peut vraiment mourir ! C'est notre unique joie depuis Gogol ! "
Serge Essenine.
Ecrit en 1908, La Colombe d'argent met en scène une Russie mi-païenne, mi-chrétienne, la Russie des convulsions et des flagellants, mais aussi la Russie en proie à l'essor du capitalisme et à l'effervescence révolutionnaire, infiltrée d'espions et de provocateurs. Les scènes d'envoûtement ou de transes érotico-mystiques, scandées de formules magiques, de refrains naïfs ou paillards sont parmi les plus extraordinaires de ce récit étrange, qui oscille entre le roman policier et le conte philosophique, la satire et le drame.
Chef-d'œuvre de la littérature russe, La Colombe d'argent est à ranger parmi les classiques du XXè siècle.