Prix littéraire de la Vocation

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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.116 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,7 cm × 1,2 cm
  • ISBN979-10-414-1584-7
  • EAN9791041415847
  • Date de parution30/08/2024
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints

Résumé

Isor n'est pas comme les autres : c'est une petite fille mutique, rejetant les normes. Quand elle rencontre Lucien, un voisin septuagénaire, l'alchimie opère immédiatement entre ces âmes farouches.
Isor n'est pas comme les autres : c'est une petite fille mutique, rejetant les normes. Quand elle rencontre Lucien, un voisin septuagénaire, l'alchimie opère immédiatement entre ces âmes farouches.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
LAURA BDecitre Chambéry
4/5
Roman fort
Un court roman fort et puissant sur une petite fille, Isor, qui ne parle pas, ne communique pas, une enfant différente dont les parents se désespèrent qu'elle ne soit pas normale. Le récit est écrit du point de vue des parents, puis d'un voisin qui va prendre la petite fille sous son aile. Malgré l'absence de point de vue de notre héroïne, le récit retranscrit bien son personnage atypique.
Un court roman fort et puissant sur une petite fille, Isor, qui ne parle pas, ne communique pas, une enfant différente dont les parents se désespèrent qu'elle ne soit pas normale. Le récit est écrit du point de vue des parents, puis d'un voisin qui va prendre la petite fille sous son aile. Malgré l'absence de point de vue de notre héroïne, le récit retranscrit bien son personnage atypique.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Une enfant pas comme les autres
Isor n’a jamais été une enfant comme les autres. Mutique, ne semblant s’intéresser au monde que de manière purement sensorielle, régulièrement en proie à de sauvages et dévastatrices crises de violence mais ne cochant les cases d’aucun diagnostic médical, elle n’a jamais été scolarisée et vit recluse auprès de ses parents désemparés, dans un appartement qu’il leur a fallu quasiment capitonner et que leur entourage a fui depuis longtemps. Un praticien a avancé l’idée que, loin d’être idiote et infirme, elle pourrait, si elle voulait. Elle pourrait, mais elle ne veut pas… Alors, leur vie avance, chaotique et infernale, comme nous la laisse percevoir, dans la première partie du récit, la solitaire alternance des apartés du père et de la mère. Entre la rage et la révolte chez l’un, l’amour qui étouffe de la frustration de ne pas comprendre chez l’autre, c’est par le regard d’autrui et par le constat désespéré de tout ce qu’elle n’est pas et qui la rend si insupportablement insaisissable et étrangère, en un mot inadaptée, qu’à treize ans, se dessine en creux une Isor toute d’« anormalité ». Jusqu’au jour où un incident oblige les parents à solliciter l’aide de leur voisin, un septuagénaire depuis longtemps résigné à la tristesse de sa solitude. A travers sa voix à lui, stupéfaite et bientôt comblée qu’un être puisse, contre toute attente, dégeler son coeur perclus de manque et de chagrin, émerge peu à peu de sa gangue d’opacité une Isor insoupçonnée. Qu’a donc décelé l’adolescente si instinctive, qui, chez ce vieil homme mis au rebut du monde, lui a soudain donné envie d’abattre les murs qui l’enserraient dans son inextricable intériorité ? Ne manquera plus à sa métamorphose que le dernier déclic, celui du grand âge et de la maladie de son ami, pour que la jeune fille brise définitivement ses entraves et trouve la motivation de vivre, enfin, ailleurs qu’en elle-même. Diagnostiquée surdouée à l’âge de six ans, Alice Renard déclare dans une interview avoir mis beaucoup d’elle-même dans son personnage d’Isor. « C’est comme une version de moi, poussée à l'extrême, qui m'a permis de faire une catharsis. » En tous les cas, si exagération il y a, l’on n’y verra nullement l’une de ces narrations doucereusement miraculeuses, si irritantes au regard de l’immense majorité des handicaps « ordinaires » oubliés dans leur néant. Alice Renard écrit du plus profond d’elle-même et son récit a les justes accents de l’honnêteté et de la sincérité. Une justesse sans faille accompagne sa restitution des regards sur cette enfant différente que les médecins ne savent classer ni ses parents réconcilier avec une existence « vivable ». Isor ne répond à aucune attente, ne se plie à aucune règle et, au risque de passer pour déficiente, semble décidée à ne jamais intégrer un monde trop en décalage avec son univers intérieur. Son absence irradie pourtant la présence, et toute sa façon d’être, entière, libre, animale, débordant d’émotions non contenues toujours prêtes à exploser aux points de friction avec le monde extérieur, peut apparaître, soit totalement incompréhensible et ingérable, soit d’une incomparable intensité, brutale, sans concession, mais toujours on ne peut plus authentique. « Isor peut être très différente d’un jour à l’autre, mais elle reste toujours elle-même, sincère, incapable de tricher. Elle ne peut pas se contenir à une seule personne, à une seule apparence. Elle est plusieurs, elle est trop vaste. C’est sa manière à elle de saisir le monde du mieux qu’elle peut. » Premier roman très maîtrisé d’une toute jeune auteur de vingt-et-un ans que sa propre expérience a menée à s’intéresser de près à la neurodiversité et à l’hypersensibilité, L’envie et la colère n’est que justesse et poésie dans sa manière d’évoquer la difficulté à être au monde de ceux que leurs particularités neurologiques font dévier des normes sociétales. Un livre bouleversant, prix Méduse 2023.
Isor n’a jamais été une enfant comme les autres. Mutique, ne semblant s’intéresser au monde que de manière purement sensorielle, régulièrement en proie à de sauvages et dévastatrices crises de violence mais ne cochant les cases d’aucun diagnostic médical, elle n’a jamais été scolarisée et vit recluse auprès de ses parents désemparés, dans un appartement qu’il leur a fallu quasiment capitonner et que leur entourage a fui depuis longtemps. Un praticien a avancé l’idée que, loin d’être idiote et infirme, elle pourrait, si elle voulait. Elle pourrait, mais elle ne veut pas… Alors, leur vie avance, chaotique et infernale, comme nous la laisse percevoir, dans la première partie du récit, la solitaire alternance des apartés du père et de la mère. Entre la rage et la révolte chez l’un, l’amour qui étouffe de la frustration de ne pas comprendre chez l’autre, c’est par le regard d’autrui et par le constat désespéré de tout ce qu’elle n’est pas et qui la rend si insupportablement insaisissable et étrangère, en un mot inadaptée, qu’à treize ans, se dessine en creux une Isor toute d’« anormalité ». Jusqu’au jour où un incident oblige les parents à solliciter l’aide de leur voisin, un septuagénaire depuis longtemps résigné à la tristesse de sa solitude. A travers sa voix à lui, stupéfaite et bientôt comblée qu’un être puisse, contre toute attente, dégeler son coeur perclus de manque et de chagrin, émerge peu à peu de sa gangue d’opacité une Isor insoupçonnée. Qu’a donc décelé l’adolescente si instinctive, qui, chez ce vieil homme mis au rebut du monde, lui a soudain donné envie d’abattre les murs qui l’enserraient dans son inextricable intériorité ? Ne manquera plus à sa métamorphose que le dernier déclic, celui du grand âge et de la maladie de son ami, pour que la jeune fille brise définitivement ses entraves et trouve la motivation de vivre, enfin, ailleurs qu’en elle-même. Diagnostiquée surdouée à l’âge de six ans, Alice Renard déclare dans une interview avoir mis beaucoup d’elle-même dans son personnage d’Isor. « C’est comme une version de moi, poussée à l'extrême, qui m'a permis de faire une catharsis. » En tous les cas, si exagération il y a, l’on n’y verra nullement l’une de ces narrations doucereusement miraculeuses, si irritantes au regard de l’immense majorité des handicaps « ordinaires » oubliés dans leur néant. Alice Renard écrit du plus profond d’elle-même et son récit a les justes accents de l’honnêteté et de la sincérité. Une justesse sans faille accompagne sa restitution des regards sur cette enfant différente que les médecins ne savent classer ni ses parents réconcilier avec une existence « vivable ». Isor ne répond à aucune attente, ne se plie à aucune règle et, au risque de passer pour déficiente, semble décidée à ne jamais intégrer un monde trop en décalage avec son univers intérieur. Son absence irradie pourtant la présence, et toute sa façon d’être, entière, libre, animale, débordant d’émotions non contenues toujours prêtes à exploser aux points de friction avec le monde extérieur, peut apparaître, soit totalement incompréhensible et ingérable, soit d’une incomparable intensité, brutale, sans concession, mais toujours on ne peut plus authentique. « Isor peut être très différente d’un jour à l’autre, mais elle reste toujours elle-même, sincère, incapable de tricher. Elle ne peut pas se contenir à une seule personne, à une seule apparence. Elle est plusieurs, elle est trop vaste. C’est sa manière à elle de saisir le monde du mieux qu’elle peut. » Premier roman très maîtrisé d’une toute jeune auteur de vingt-et-un ans que sa propre expérience a menée à s’intéresser de près à la neurodiversité et à l’hypersensibilité, L’envie et la colère n’est que justesse et poésie dans sa manière d’évoquer la difficulté à être au monde de ceux que leurs particularités neurologiques font dévier des normes sociétales. Un livre bouleversant, prix Méduse 2023.
La colere et l'envie
Si je devais vous conseiller, un roman de la nouvelle entrée littéraire, se serait celui ci, sans aucune hésitation. Un premier roman magistrale, magique, époustouflant, bouleversant une véritable pépite, pas assez de mots pour vous dire mon ressenti. L'auteur nous envoûte dans son histoire, Isor est une enfant étrange, loin de la normalité, loin du stéréotype, d'une jeune enfant , Elle ne communique pas, ne sait pas lire et écrire, malgré tous les examens, rien de négatifs ne ressorts, ses parents décident de la garder avec eux , deux êtres opposés, une mère aimante qui ferait tout pour sa fille, et un père détestable,, une enfant surprotéger, Isor va faire la connaissance de Lucien, âgé de 70 ans, et sa vie va totalement changer, Elle va s’épanouir, Deux êtres qui étaient fait pour se rencontrer, un rituel va vite s'installer, apportant une source de bonheur, La conception du livre est intense, Nous naviguons entre les pensées de la mère et du père, le relationnel avec Lucien et une nouvelle vision d'Isor, La plume de l'auteure est hypnotisante, subtile , sensible et poétique ,Une fluidité dans la lecture, qu'il est difficile de poser son livre et le reprendre plupart, L'auteure a un vocabulaire développé , elle place les mots, avec justesse là où il faut donnant ce coté bouleversant du récit, Un roman qui m' a remué, scotchée, et chamboulée, Une histoire qui perdura dans ma mémoire, Une véritable pépite,
Si je devais vous conseiller, un roman de la nouvelle entrée littéraire, se serait celui ci, sans aucune hésitation. Un premier roman magistrale, magique, époustouflant, bouleversant une véritable pépite, pas assez de mots pour vous dire mon ressenti. L'auteur nous envoûte dans son histoire, Isor est une enfant étrange, loin de la normalité, loin du stéréotype, d'une jeune enfant , Elle ne communique pas, ne sait pas lire et écrire, malgré tous les examens, rien de négatifs ne ressorts, ses parents décident de la garder avec eux , deux êtres opposés, une mère aimante qui ferait tout pour sa fille, et un père détestable,, une enfant surprotéger, Isor va faire la connaissance de Lucien, âgé de 70 ans, et sa vie va totalement changer, Elle va s’épanouir, Deux êtres qui étaient fait pour se rencontrer, un rituel va vite s'installer, apportant une source de bonheur, La conception du livre est intense, Nous naviguons entre les pensées de la mère et du père, le relationnel avec Lucien et une nouvelle vision d'Isor, La plume de l'auteure est hypnotisante, subtile , sensible et poétique ,Une fluidité dans la lecture, qu'il est difficile de poser son livre et le reprendre plupart, L'auteure a un vocabulaire développé , elle place les mots, avec justesse là où il faut donnant ce coté bouleversant du récit, Un roman qui m' a remué, scotchée, et chamboulée, Une histoire qui perdura dans ma mémoire, Une véritable pépite,
La Colère et l'Envie
4/5
4/5
Alice Renard
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