La claire fontaine

Par : David Bosc

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  • Nombre de pages138
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.099 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-86432-870-4
  • EAN9782864328704
  • Date de parution02/05/2016
  • CollectionVerdier Poche
  • ÉditeurVerdier éditions

Résumé

L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n'en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l'amour avant huit jours. En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s'est baigné dans les rivières et dans les lacs. On s'émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois.
Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé, délivré de lui-même. De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d'ordinaire en deux phrases sévères : Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire ? Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est la joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même.
L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n'en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l'amour avant huit jours. En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s'est baigné dans les rivières et dans les lacs. On s'émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois.
Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé, délivré de lui-même. De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d'ordinaire en deux phrases sévères : Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire ? Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est la joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même.

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3.3/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Gustave Courbet en fin de vie
Juillet 1873. Gustave Courbet, accusé d'être responsable de la démolition de la colonne Vendôme, est condamné à payer les 323 000 francs nécessaires à sa reconstruction. Son soutien et même sa participation active à la Commune ont fait de lui un paria qui ne voit d'autre solution que la fuite. Flanqué de Marcel Ordinaire, son fidèle élève, il entreprend une longe marche vers un exil suisse. Après un passage à Genève, il s'installe finalement à Tour-de-Peilz, sur les bords du Léman. Là, dans sa maison ouverte à tous les vents, il brûle sa vie par tous les bouts, délaissant l'art au profit d'une peinture ''à la chaîne'', de festins pantagruéliques et copieusement arrosés et de baignades dans des eaux plus ou moins glacées. Une force de la nature, un bon vivant, voire un noceur, voilà Gustave Courbet tel qu'il apparaît dans cette biographie partielle et romancée que lui consacre David BOSC. Ce proche des anarchiste, élu de la Commune, grand défenseur de la liberté, a décidé de VIVRE, avec emphase, avec extravagance, avec excès. Ruiné, forcé à l'exil, il reste gouverné par ses passions et sa soif de vivre. Se précipite-t-il vers la mort en éclusant des litres de vin blanc et en engrangeant des quantités inhumaines de nourriture ? Provoquée ou non, elle viendra le cueillir dans son refuge helvétique après 58 années dont BOSC nous conte les cinq dernières. Dans une langue poétique, tout en délicatesse et en ellipse, il évoque le grand homme, la nature, la peinture, la vie. Mais il se laisse parfois aller à des envolées lyriques et son style souvent complexe rend la lecture difficile. A moins d'avoir une très bonne connaissance de l'ensemble des œuvres de Courbet, on se perd entre réalité de sa vie et ce qui figure sur ses tableaux. Mais ces inconvénients ne seront sans doute de peu de poids pour les amateurs d'art et les adeptes du Maître. A réserver peut-être à ce public précis...
Juillet 1873. Gustave Courbet, accusé d'être responsable de la démolition de la colonne Vendôme, est condamné à payer les 323 000 francs nécessaires à sa reconstruction. Son soutien et même sa participation active à la Commune ont fait de lui un paria qui ne voit d'autre solution que la fuite. Flanqué de Marcel Ordinaire, son fidèle élève, il entreprend une longe marche vers un exil suisse. Après un passage à Genève, il s'installe finalement à Tour-de-Peilz, sur les bords du Léman. Là, dans sa maison ouverte à tous les vents, il brûle sa vie par tous les bouts, délaissant l'art au profit d'une peinture ''à la chaîne'', de festins pantagruéliques et copieusement arrosés et de baignades dans des eaux plus ou moins glacées. Une force de la nature, un bon vivant, voire un noceur, voilà Gustave Courbet tel qu'il apparaît dans cette biographie partielle et romancée que lui consacre David BOSC. Ce proche des anarchiste, élu de la Commune, grand défenseur de la liberté, a décidé de VIVRE, avec emphase, avec extravagance, avec excès. Ruiné, forcé à l'exil, il reste gouverné par ses passions et sa soif de vivre. Se précipite-t-il vers la mort en éclusant des litres de vin blanc et en engrangeant des quantités inhumaines de nourriture ? Provoquée ou non, elle viendra le cueillir dans son refuge helvétique après 58 années dont BOSC nous conte les cinq dernières. Dans une langue poétique, tout en délicatesse et en ellipse, il évoque le grand homme, la nature, la peinture, la vie. Mais il se laisse parfois aller à des envolées lyriques et son style souvent complexe rend la lecture difficile. A moins d'avoir une très bonne connaissance de l'ensemble des œuvres de Courbet, on se perd entre réalité de sa vie et ce qui figure sur ses tableaux. Mais ces inconvénients ne seront sans doute de peu de poids pour les amateurs d'art et les adeptes du Maître. A réserver peut-être à ce public précis...
2/5
La claire fontaine
Cette rentrée littéraire 2013 voit ici la publication du nouveau roman de David Bosc, « La claire fontaine », aux Editions Verdier. Texte que j’ai eu l’honneur de pouvoir découvrir en avant-première dans le cadre de l’opération On vous lit tout, organisée conjointement par Libfly et le Furet du Nord. Est-il encore besoin de présenter Gustave Courbet, chef de file du courant réaliste en France ? Lui qui, jugé responsable de la démolition de la colonne Vendôme le 16 mai 1871, prit le parti de s’exiler en Suisse et d’y vivre ce qui allait être les dernières années de sa vie. Ce roman biographique nous retrace exactement ces dernières années de la vie de Gustave Courbet, depuis son arrivée en Suisse en 1873, jusqu’à son décès le 31 décembre 1877 à la Tour-de-Peilz, dans le canton de Vaud. L’auteur nous dépeint un artiste profitant des bonheurs de la vie mais aussi un peintre sur le déclin notamment dû à son penchant pour l’alcool. A travers un texte tantôt très complexe (parfois trop), tantôt poétique, David Bosc nous entraîne dans le sillage du peintre se basant sur une documentation très pointue. L’on ressent le travail de recherche de l’auteur à travers la richesse du texte, sa structure même si il est parfois difficile de faire le lien entre les passages se référant à l’œuvre du peintre et ceux relatant sa vie. Nul doute néanmoins que cet ouvrage saura rencontrer les attentes des amateurs d’art et admirateurs de l’œuvre de Gustave Courbet.
Cette rentrée littéraire 2013 voit ici la publication du nouveau roman de David Bosc, « La claire fontaine », aux Editions Verdier. Texte que j’ai eu l’honneur de pouvoir découvrir en avant-première dans le cadre de l’opération On vous lit tout, organisée conjointement par Libfly et le Furet du Nord. Est-il encore besoin de présenter Gustave Courbet, chef de file du courant réaliste en France ? Lui qui, jugé responsable de la démolition de la colonne Vendôme le 16 mai 1871, prit le parti de s’exiler en Suisse et d’y vivre ce qui allait être les dernières années de sa vie. Ce roman biographique nous retrace exactement ces dernières années de la vie de Gustave Courbet, depuis son arrivée en Suisse en 1873, jusqu’à son décès le 31 décembre 1877 à la Tour-de-Peilz, dans le canton de Vaud. L’auteur nous dépeint un artiste profitant des bonheurs de la vie mais aussi un peintre sur le déclin notamment dû à son penchant pour l’alcool. A travers un texte tantôt très complexe (parfois trop), tantôt poétique, David Bosc nous entraîne dans le sillage du peintre se basant sur une documentation très pointue. L’on ressent le travail de recherche de l’auteur à travers la richesse du texte, sa structure même si il est parfois difficile de faire le lien entre les passages se référant à l’œuvre du peintre et ceux relatant sa vie. Nul doute néanmoins que cet ouvrage saura rencontrer les attentes des amateurs d’art et admirateurs de l’œuvre de Gustave Courbet.
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