La cité interdite. Jean-Jacques Rousseau à Genève

Par : François Jacob
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  • Nombre de pages202
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.56 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-8321-0334-0
  • EAN9782832103340
  • Date de parution27/02/2009
  • ÉditeurSlatkine (Editions)

Résumé

Si Rousseau a entretenu, de son vivant, des relations difficiles avec sa ville natale (fuite de Genève à l'âge de seize ans, condamnation d'Emile par le Petit Conseil en 1762, etc.), il suscite encore, dans les deux cents ans qui suivent sa disparition en 1778. nombre d'interrogations et dérange, sur le plan symbolique. L'inauguration de la statue de Pradier, dévoilée en février 1835 dans l'île des Barques, est sans doute un des moments clés de tous les débats organisés pour ou contre, et en tout cas autour du citoyen de Genève : faut-il vraiment aimer Rousseau ? Est-il réellement une des ligures de proue de la cité de Calvin ? Quels services finalement a-t-il rendus à sa patrie ? On devine, derrière le sursaut moral ou les questionnements religieux, un enjeu avant tout politique. Le problème est que Rousseau, tour à tour prisé des libéraux, des radicaux, puis des socialistes, échappe à tout dogmatisme. Le caractère fondamental des enseignements du Contrat social ou des Lettres écrites de la Montagne apparaît à tous : mais nul ne peut en revendiquer l'héritage. C'est de cette histoire des relations de Rousseau à sa ville natale qu'il est question ici. Une histoire qui commence en 1835, avec l'apparition d'un Rousseau de bronze et qui s'achève - niais une fin, somme toute provisoire - à l'aube des années 2000.
Si Rousseau a entretenu, de son vivant, des relations difficiles avec sa ville natale (fuite de Genève à l'âge de seize ans, condamnation d'Emile par le Petit Conseil en 1762, etc.), il suscite encore, dans les deux cents ans qui suivent sa disparition en 1778. nombre d'interrogations et dérange, sur le plan symbolique. L'inauguration de la statue de Pradier, dévoilée en février 1835 dans l'île des Barques, est sans doute un des moments clés de tous les débats organisés pour ou contre, et en tout cas autour du citoyen de Genève : faut-il vraiment aimer Rousseau ? Est-il réellement une des ligures de proue de la cité de Calvin ? Quels services finalement a-t-il rendus à sa patrie ? On devine, derrière le sursaut moral ou les questionnements religieux, un enjeu avant tout politique. Le problème est que Rousseau, tour à tour prisé des libéraux, des radicaux, puis des socialistes, échappe à tout dogmatisme. Le caractère fondamental des enseignements du Contrat social ou des Lettres écrites de la Montagne apparaît à tous : mais nul ne peut en revendiquer l'héritage. C'est de cette histoire des relations de Rousseau à sa ville natale qu'il est question ici. Une histoire qui commence en 1835, avec l'apparition d'un Rousseau de bronze et qui s'achève - niais une fin, somme toute provisoire - à l'aube des années 2000.
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