Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Un jour tu t'es laissée glisser vers un ailleurs qui te guettait de sa force tranquille et blanche... Pour une raison inexpliquée la 2 CV... a quitté......
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" Un jour tu t'es laissée glisser vers un ailleurs qui te guettait de sa force tranquille et blanche... Pour une raison inexpliquée la 2 CV... a quitté... et percuté... est décédée dans la soirée... je n'ai pas lu sur un journal ces mots qui ont dû y figurer, qui sont si secs et rassurants pour parler d'une mort bien propre à effacer.
Tu ne liras jamais ces pages que j'écris dans une école sage au vent mouillé d'automne. "
La Cinquième Saison, publié pour la première fois en 1983, marque l'entrée en littérature de Philippe Delerm. Son talent pour la peinture pudique des sentiments et des sensations fugaces a été souligné dès la sortie de l'ouvrage.
" La Cinquième Saison tourne très sensiblement, très subtilement autour de la mort et de la mémoire. " Jérôme Garcin
" Un réel talent qui permet de faire vivre personnes et choses sans avoir recours au drame, par simples impressions-pulsations. " J.-M. G. Le Clézio
" Philippe Delerm pourrait être l'enfant de Gérard de Nerval et de Berthe Morisot. " Jean Chalon
" Des pages limpides, merveilleuses, à l'odeur de mare, de pommiers et de menthe à l'eau. " Dominique Bona