La chasse à la bagnole.. Réflexions sur le rejet de l'automobile en milieu urbain

Par : Henri Vagnon

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  • Nombre de pages95
  • PrésentationBroché
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,7 cm
  • ISBN2-7384-8955-9
  • EAN9782738489555
  • Date de parution17/05/2000
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'automobile dénature la ville. Elle l'asphyxie. Elle pollue. Elle est dangereuse pour les piétons et les cyclistes. Elle tue. Elle occupe indûment le domaine public. En un mot, en ville, l'automobile est la source de tous les maux. C'est pourquoi les pouvoirs publics en restreignent l'usage au maximum, en l'empêchant de rouler, en la chassant du centre de nos cités. L'opinion publique, convaincue ou résignée, se laisse tranquillement ramener à la circulation urbaine qui prévalait dans les années trente. Mais tout cela n'est-il pas le résultat d'une gigantesque intoxication ? La voiture en ville reste irremplaçable dans des tas de circonstances où les meilleurs transports collectifs du monde ne pourront jamais se substituer à elle, même si on doit utiliser ces mêmes transports dans les autres situations. Alors, on peut se demander si la politique de la " chasse à la bagnole " en milieu urbain, qui va en s'amplifiant depuis vingt ans, ne cache pas en réalité beaucoup de démagogie et d'hypocrisie chez les politiques et d'utopie et d'angélisme chez les écologistes. Automobiliste ordinaire, Henri Vagnon exprime son ras-le-bol de conducteur brimé. Brimé mais objectif : il estime que si on parvient à " éduquer " l'automobiliste, à le persuader d'abandonner sa voiture chaque fois qu'elle ne lui est pas absolument nécessaire, la diminution de circulation qui en résultera compensera largement ces mesures absurdes qui réduisent, jour après jour, nos moyens de déplacement dans la cité. Il rappelle aussi une évidence volontairement ignorée : l'asphyxie de nos villes ne pourra être évitée qu'en favorisant au maximum l'écoulement du trafic et non pas en le restreignant.
L'automobile dénature la ville. Elle l'asphyxie. Elle pollue. Elle est dangereuse pour les piétons et les cyclistes. Elle tue. Elle occupe indûment le domaine public. En un mot, en ville, l'automobile est la source de tous les maux. C'est pourquoi les pouvoirs publics en restreignent l'usage au maximum, en l'empêchant de rouler, en la chassant du centre de nos cités. L'opinion publique, convaincue ou résignée, se laisse tranquillement ramener à la circulation urbaine qui prévalait dans les années trente. Mais tout cela n'est-il pas le résultat d'une gigantesque intoxication ? La voiture en ville reste irremplaçable dans des tas de circonstances où les meilleurs transports collectifs du monde ne pourront jamais se substituer à elle, même si on doit utiliser ces mêmes transports dans les autres situations. Alors, on peut se demander si la politique de la " chasse à la bagnole " en milieu urbain, qui va en s'amplifiant depuis vingt ans, ne cache pas en réalité beaucoup de démagogie et d'hypocrisie chez les politiques et d'utopie et d'angélisme chez les écologistes. Automobiliste ordinaire, Henri Vagnon exprime son ras-le-bol de conducteur brimé. Brimé mais objectif : il estime que si on parvient à " éduquer " l'automobiliste, à le persuader d'abandonner sa voiture chaque fois qu'elle ne lui est pas absolument nécessaire, la diminution de circulation qui en résultera compensera largement ces mesures absurdes qui réduisent, jour après jour, nos moyens de déplacement dans la cité. Il rappelle aussi une évidence volontairement ignorée : l'asphyxie de nos villes ne pourra être évitée qu'en favorisant au maximum l'écoulement du trafic et non pas en le restreignant.