La chair et le verbe. Les jésuites de France au XVIIIe siècle et l'image
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages216
- PrésentationBroché
- Poids0.343 kg
- Dimensions2,4 cm × 1,6 cm × 0,1 cm
- ISBN978-2-87854-444-2
- EAN9782878544442
- Date de parution01/12/2008
- ÉditeurPresses Sorbonne Nouvelle
Résumé
Au XVIIIe siècle comme dès l'origine de leur Compagnie, les jésuites français accordent une place considérable à l' "image" , ce que justifient leur théologie et leur anthropologie. Ils théorisent sa nature et ses utilisations, y recourent abondamment dans leurs productions littéraires et ethnographiques, l'incarnent dans les représentations théâtrales qu'ils proposent régulièrement à un vaste public sur les tréteaux de leurs collèges disséminés sur tout le territoire national : toiles "chinoises" d'Attiret ou de Castiglione, gravures insérées dans les textes de Lafitau, de Du Halde ou de Charlevoix consacrés aux sociétés d'Amérique, de Chine, de Nouvelle France ou des Indes, images rhétoriques requises par le théoricien Buffier ou mises en ouvre dans l'écriture de l'érudit poète Brumoy ou du fabuliste Desbillons, images animées offertes par la mise en scène des oeuvres du dramaturge Porée et ballets orchestrés par des danseurs de l'Opéra comme Blondy, spectacles qui puisent tous deux fréquemment leurs sujets dans le passé et l'histoire.
Au XVIIIe siècle comme dès l'origine de leur Compagnie, les jésuites français accordent une place considérable à l' "image" , ce que justifient leur théologie et leur anthropologie. Ils théorisent sa nature et ses utilisations, y recourent abondamment dans leurs productions littéraires et ethnographiques, l'incarnent dans les représentations théâtrales qu'ils proposent régulièrement à un vaste public sur les tréteaux de leurs collèges disséminés sur tout le territoire national : toiles "chinoises" d'Attiret ou de Castiglione, gravures insérées dans les textes de Lafitau, de Du Halde ou de Charlevoix consacrés aux sociétés d'Amérique, de Chine, de Nouvelle France ou des Indes, images rhétoriques requises par le théoricien Buffier ou mises en ouvre dans l'écriture de l'érudit poète Brumoy ou du fabuliste Desbillons, images animées offertes par la mise en scène des oeuvres du dramaturge Porée et ballets orchestrés par des danseurs de l'Opéra comme Blondy, spectacles qui puisent tous deux fréquemment leurs sujets dans le passé et l'histoire.