La CFDT (1968-1995). De l'autogestion au syndicalisme de proposition

Par : Nicolas Defaud

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  • Nombre de pages361
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions13,7 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7246-1137-3
  • EAN9782724611373
  • Date de parution03/12/2009
  • CollectionFait politique
  • ÉditeurSciences Po (Les Presses de)

Résumé

Alors que de nombreuses voix invitent à nouveau la CFDT à "changer radicalement sa pratique " vis-à-vis de la base, cet ouvrage permet de comprendre les ressorts réels des transformations qui ont affecté la Confédération française démocratique du travail depuis mai 1968. Comment la CFDT - qui a compté jusqu'à 2 millions d'adhérents - est-elle passée du socialisme autogestionnaire au réformisme apolitique en moins d'une génération ? A égale distance des thèses adverses de la " trahison historique " face au néolibéralisme et de l'" adaptation " nécessaire devant la crise, Nicolas Defaud montre, grâce à un travail à partir d'archives et à une sociohistoire inédite de l'appareil syndical, comment la confédération d'origine chrétienne est passée du mouvement ouvrier et du syndicalisme de transformation sociale au " syndicalisme de proposition " qu'elle a labellisé. Retraçant à la fois les débats d'idées et les basculements sociologiques profonds qui touchent ses militants, l'auteur propose un autre point de vue pour aborder l'évolution du syndicalisme à travers l'histoire de la CFDT, le syndicat qui voulait être le " bureau d'études de la classe ouvrière ".
Alors que de nombreuses voix invitent à nouveau la CFDT à "changer radicalement sa pratique " vis-à-vis de la base, cet ouvrage permet de comprendre les ressorts réels des transformations qui ont affecté la Confédération française démocratique du travail depuis mai 1968. Comment la CFDT - qui a compté jusqu'à 2 millions d'adhérents - est-elle passée du socialisme autogestionnaire au réformisme apolitique en moins d'une génération ? A égale distance des thèses adverses de la " trahison historique " face au néolibéralisme et de l'" adaptation " nécessaire devant la crise, Nicolas Defaud montre, grâce à un travail à partir d'archives et à une sociohistoire inédite de l'appareil syndical, comment la confédération d'origine chrétienne est passée du mouvement ouvrier et du syndicalisme de transformation sociale au " syndicalisme de proposition " qu'elle a labellisé. Retraçant à la fois les débats d'idées et les basculements sociologiques profonds qui touchent ses militants, l'auteur propose un autre point de vue pour aborder l'évolution du syndicalisme à travers l'histoire de la CFDT, le syndicat qui voulait être le " bureau d'études de la classe ouvrière ".