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  • Nombre de pages334
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions12,6 cm × 18,9 cm × 2,3 cm
  • ISBN979-10-226-1340-8
  • EAN9791022613408
  • Date de parution16/02/2024
  • CollectionSuite hispano-américaine
  • ÉditeurMétailié
  • TraducteurFrançois Gaudry

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1 Coup de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
La Capitana
Elsa Osorio retrace l'histoire de Mika Etchebéhère, elle n'est pas historienne, mais c'est une conteuse formidable, elle rend son récit biographique émouvant. La vie extraordinaire d'une femme libre, anti-fasciste, et qui laisse le lecteur haletant. Mika Etchebéhère s'engage dans les combats importants de son siècle, son parcourt est étonnant, il suffit de balayer la table des matières pour s'en rendre compte, soit dans le désordre : Moisés 1902, Paris-Espagne 1936-1937, Paris en 1992, en 1982, en 1968, Buenos Aires de 1919 à 1923, la Patagonie en 1926, Paris-Berlin en 1931-1933, Périgny 1977... Durant la guerre d'Espagne elle a un grade élevé sans avoir jamais eu de formation militaire, elle gagne le respect de ses hommes, sait se faire obéir. C'est cette période de combat qui est le pivot de l'histoire, mais son combat ne s'arrête jamais, elle ne cesse de militer, de débattre, de s'engager, forçant l'admiration de tous. Osorio nous la montre, avec beaucoup d'habileté, en bouleversant la chronologie historique dans sa narration, sans que le lecteur se sente perdu pour autant, au contraire, faire un saut d'une trentaine d'années dans le passé ou vers le futur, offre un éclairage encore plus fort sur la personnalité de Mika. L'auteur opère aussi des glissements étonnants de point de vue, nous plongeant dans l'intimité de son personnage, nous offrant la perception qu'en a un proche, ou parlant du point de vue de l'écrivain ; son utilisation de l'italique est aussi très habile pour rendre compte des "écrits" de Mika, car cette dernière a ce point commun avec Osorio, elle n'a jamais cesser d'écrire, des articles engagés dans des revues, des lettres et dans son journal. Et en lisant un extrait de "Ma guerre en Espagne à moi. Une femme à la tête d'une colonne au combat", livre écrit par Mika Etchebéhère et publié par Actes Sud : "Donc je suis pour eux une femme, leur femme, exceptionnelle, pure et dure, à qui l'on pardonne son sexe dans la mesure où elle ne s'en sert pas, qu'on admire autant pour son courage que pour sa chasteté, son attitude, sa conduite. Puis-je risquer de manquer à cet engagement tacite, faire l'amour et qu'ils l'apprennent, et garder en même temps leur confiance, leur respect, cette espèce d'admiration qu'ils me vouent à l'heure de la vérité ? Eh bien, non ! Je reste ce que je suis, chaste et pure comme ils me veulent, femme ou hybride, quelle importance ! L'essentiel est de servir cette révolution avec le maximum d'efficacité et merde pour la petite secousse de la chair !".  En lisant ce passage, après avoir lu le livre, je peux sentir à quel point le travail d'Osorio est formidable, elle parvient à retranscrire dans ses mots à elle, au travers de la "voix" si particulière de son personnage, la pensée d'une Mika Etchebéhère bien réelle et qui semble prendre chair devant nous.
Elsa Osorio retrace l'histoire de Mika Etchebéhère, elle n'est pas historienne, mais c'est une conteuse formidable, elle rend son récit biographique émouvant. La vie extraordinaire d'une femme libre, anti-fasciste, et qui laisse le lecteur haletant. Mika Etchebéhère s'engage dans les combats importants de son siècle, son parcourt est étonnant, il suffit de balayer la table des matières pour s'en rendre compte, soit dans le désordre : Moisés 1902, Paris-Espagne 1936-1937, Paris en 1992, en 1982, en 1968, Buenos Aires de 1919 à 1923, la Patagonie en 1926, Paris-Berlin en 1931-1933, Périgny 1977... Durant la guerre d'Espagne elle a un grade élevé sans avoir jamais eu de formation militaire, elle gagne le respect de ses hommes, sait se faire obéir. C'est cette période de combat qui est le pivot de l'histoire, mais son combat ne s'arrête jamais, elle ne cesse de militer, de débattre, de s'engager, forçant l'admiration de tous. Osorio nous la montre, avec beaucoup d'habileté, en bouleversant la chronologie historique dans sa narration, sans que le lecteur se sente perdu pour autant, au contraire, faire un saut d'une trentaine d'années dans le passé ou vers le futur, offre un éclairage encore plus fort sur la personnalité de Mika. L'auteur opère aussi des glissements étonnants de point de vue, nous plongeant dans l'intimité de son personnage, nous offrant la perception qu'en a un proche, ou parlant du point de vue de l'écrivain ; son utilisation de l'italique est aussi très habile pour rendre compte des "écrits" de Mika, car cette dernière a ce point commun avec Osorio, elle n'a jamais cesser d'écrire, des articles engagés dans des revues, des lettres et dans son journal. Et en lisant un extrait de "Ma guerre en Espagne à moi. Une femme à la tête d'une colonne au combat", livre écrit par Mika Etchebéhère et publié par Actes Sud : "Donc je suis pour eux une femme, leur femme, exceptionnelle, pure et dure, à qui l'on pardonne son sexe dans la mesure où elle ne s'en sert pas, qu'on admire autant pour son courage que pour sa chasteté, son attitude, sa conduite. Puis-je risquer de manquer à cet engagement tacite, faire l'amour et qu'ils l'apprennent, et garder en même temps leur confiance, leur respect, cette espèce d'admiration qu'ils me vouent à l'heure de la vérité ? Eh bien, non ! Je reste ce que je suis, chaste et pure comme ils me veulent, femme ou hybride, quelle importance ! L'essentiel est de servir cette révolution avec le maximum d'efficacité et merde pour la petite secousse de la chair !".  En lisant ce passage, après avoir lu le livre, je peux sentir à quel point le travail d'Osorio est formidable, elle parvient à retranscrire dans ses mots à elle, au travers de la "voix" si particulière de son personnage, la pensée d'une Mika Etchebéhère bien réelle et qui semble prendre chair devant nous.

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4.7/5
sur 9 notes dont 5 avis lecteurs
La Capitana
La Capitana Ela Osorio Edition Métaillé Elsa Osorio argentine est une auteure renommée en Argentine depuis « Luz ou le temps sauvage » écrit en 2000. Connue mondialement, engagée, et écrivain à la plume éclairante d’un particularisme historique et humaniste. Le récit quasi-biographique à peine romancé de Micaela Feldman de Etchebèhère (1902.1992) surnommée Mika est un outil de mémoire. Engagée, combattante, prônant les valeurs de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, Mika anarchiste, nihiliste à se perdre, se bat pour améliorer le sort des opprimés universels. Elle refuse le Nazisme, l’endoctrinement. Plus que guerrière du devoir, elle est femme. Sensible, émouvante, brillante, intellectuelle. Elle est multicolore, de cette beauté gracile de l’amour pour Hippo et de cette volonté d’abnégation d’elle-même pour améliorer le sort des autres. De la Patagonie, à l’Espagne, de Buenos-Aires à Paris, à sa chère Roulotte, elle sera l’emblème de la force du combat. Ecrivant les faits de sa vie d’anarchiste sur des carnets. Ces derniers mémoriels, se lisent de nos jours, sur le fronton d’une république irréprochable. Femme d’exemple, et de courage, intuitive, formidablement loyale, Mika symbolise les peuples, se battant, contre les vagues intestines des dictatures. Livre de mémoire, couvrant les fleuves de haine, d’un hymne libertaire, Elsa Osorio emblématise Mika. Elle devient cette aventurière du POUM prouvant que les miliciens ne sont pas des lâches. Son écriture rouge et révolutionnaire dépose des fleurs sur le cœur des anarchistes.
La Capitana Ela Osorio Edition Métaillé Elsa Osorio argentine est une auteure renommée en Argentine depuis « Luz ou le temps sauvage » écrit en 2000. Connue mondialement, engagée, et écrivain à la plume éclairante d’un particularisme historique et humaniste. Le récit quasi-biographique à peine romancé de Micaela Feldman de Etchebèhère (1902.1992) surnommée Mika est un outil de mémoire. Engagée, combattante, prônant les valeurs de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, Mika anarchiste, nihiliste à se perdre, se bat pour améliorer le sort des opprimés universels. Elle refuse le Nazisme, l’endoctrinement. Plus que guerrière du devoir, elle est femme. Sensible, émouvante, brillante, intellectuelle. Elle est multicolore, de cette beauté gracile de l’amour pour Hippo et de cette volonté d’abnégation d’elle-même pour améliorer le sort des autres. De la Patagonie, à l’Espagne, de Buenos-Aires à Paris, à sa chère Roulotte, elle sera l’emblème de la force du combat. Ecrivant les faits de sa vie d’anarchiste sur des carnets. Ces derniers mémoriels, se lisent de nos jours, sur le fronton d’une république irréprochable. Femme d’exemple, et de courage, intuitive, formidablement loyale, Mika symbolise les peuples, se battant, contre les vagues intestines des dictatures. Livre de mémoire, couvrant les fleuves de haine, d’un hymne libertaire, Elsa Osorio emblématise Mika. Elle devient cette aventurière du POUM prouvant que les miliciens ne sont pas des lâches. Son écriture rouge et révolutionnaire dépose des fleurs sur le cœur des anarchistes.
  • Emouvant
  • Surprenant
  • Espagne Argentine France
« C’était la révolution à l’état pur »
La Capitana raconte comment Mika Etchebéhère, une Argentine révolutionnaire et communiste, est devenue capitaine d’une milice républicaine pendant la guerre civile espagnole. [...] Mika Etchebéhère (1902-1992), une femme argentine au destin exceptionnel, a passé sa vie à lutter pour l’égalité, la liberté et la justice, que ce soit en participant à des revues politiques ou en prenant les armes pendant la guerre civile d’Espagne. Très jeune, elle a été nourrie à l’idéalisme révolutionnaire et anti-capitaliste. Avec son compagnon Hippolyte, elle a mûri à travers la Commune de Paris, la révolution de 1917, et les textes de Marx et d’Engels. Elle est de ceux qui croyait en la force des partis politiques pour renverser le pouvoir, et qui ont vu la classe ouvrière unie gagner en importance puis s’amenuiser dans la seconde moitié du vingtième siècle. La Capitana est le résultat d’une enquête extrêmement documentée qui a duré des années. Avec son style polyphonique, Elsa Osorio a prêté avec talent ses émotions, ses mots, à la voix de Mika Etchebéhère et a rendu un hommage personnel, intime, à cette femme et à l’engagement politique. Un texte émouvant qui sort de l’oubli une femme extraordinaire, qui nous rappelle combien nous manquons de courage et d’idéalisme, qui nous rappelle le vrai sens du mot révolution. L'article entier sur mon blog : http://www.bibliolingus.fr/la-capitana-elsa-osorio-a108158718
La Capitana raconte comment Mika Etchebéhère, une Argentine révolutionnaire et communiste, est devenue capitaine d’une milice républicaine pendant la guerre civile espagnole. [...] Mika Etchebéhère (1902-1992), une femme argentine au destin exceptionnel, a passé sa vie à lutter pour l’égalité, la liberté et la justice, que ce soit en participant à des revues politiques ou en prenant les armes pendant la guerre civile d’Espagne. Très jeune, elle a été nourrie à l’idéalisme révolutionnaire et anti-capitaliste. Avec son compagnon Hippolyte, elle a mûri à travers la Commune de Paris, la révolution de 1917, et les textes de Marx et d’Engels. Elle est de ceux qui croyait en la force des partis politiques pour renverser le pouvoir, et qui ont vu la classe ouvrière unie gagner en importance puis s’amenuiser dans la seconde moitié du vingtième siècle. La Capitana est le résultat d’une enquête extrêmement documentée qui a duré des années. Avec son style polyphonique, Elsa Osorio a prêté avec talent ses émotions, ses mots, à la voix de Mika Etchebéhère et a rendu un hommage personnel, intime, à cette femme et à l’engagement politique. Un texte émouvant qui sort de l’oubli une femme extraordinaire, qui nous rappelle combien nous manquons de courage et d’idéalisme, qui nous rappelle le vrai sens du mot révolution. L'article entier sur mon blog : http://www.bibliolingus.fr/la-capitana-elsa-osorio-a108158718
  • XXe siècle
  • Mika Etchebéhère
Un roman coup de cœur comme j’aimerais en lire plus souvent !
Je n’ai pas l’habitude de lire des romans « politiques » et j’avoue que la Guerre d’Espagne était quelque chose d’un peu flou pour moi… Mais ce roman est tellement plus que ça : c’est d’abord un magnifique roman d’amour. L’amour absolu, parfait de Mika et Hipolito, un couple uni par leurs engagements, leurs opinions, leur volonté de changer le monde, leur désir mutuel. C’est aussi un roman sur l’engagement, les convictions politiques et intellectuelles, l’enthousiasme de l’action (sans oublier les sacrifices que cela implique). C’est bien sûr un roman sur la guerre. On passe du temps dans les tranchées, dans la boue, sous les balles et les obus. Mika est un personnage (mais aussi une personne réelle) absolument admirable, d’un courage, d’une ténacité incroyable, et en même temps tellement humaine ! L’auteur était manifestement sous le charme de cette femme qu’elle n’a pourtant jamais rencontrée. Le roman n’est pas du tout chronologique, on fait des va-et-vient entre 1902 et 1992, en insistant bien sûr sur la période 1936-1937 (la guerre d’Espagne). La narration est un peu particulière : parfois Mika parle à la 1e personne, puis dans le paragraphe suivant à la 3e personne. Parfois, un personnage secondaire prend en charge la narration, à la 1e ou à la 3e personne. De temps en temps aussi, l’auteur prend la parole pour s’adresser directement à Mika (paragraphes en italique). Ca m’a un peu étonnée au début, mais j’en ai vite fait abstraction pour me plonger dans les aventures et la vie de Mika. Un roman coup de cœur comme j’aimerais en lire plus souvent ! (Janvier 2013)
Je n’ai pas l’habitude de lire des romans « politiques » et j’avoue que la Guerre d’Espagne était quelque chose d’un peu flou pour moi… Mais ce roman est tellement plus que ça : c’est d’abord un magnifique roman d’amour. L’amour absolu, parfait de Mika et Hipolito, un couple uni par leurs engagements, leurs opinions, leur volonté de changer le monde, leur désir mutuel. C’est aussi un roman sur l’engagement, les convictions politiques et intellectuelles, l’enthousiasme de l’action (sans oublier les sacrifices que cela implique). C’est bien sûr un roman sur la guerre. On passe du temps dans les tranchées, dans la boue, sous les balles et les obus. Mika est un personnage (mais aussi une personne réelle) absolument admirable, d’un courage, d’une ténacité incroyable, et en même temps tellement humaine ! L’auteur était manifestement sous le charme de cette femme qu’elle n’a pourtant jamais rencontrée. Le roman n’est pas du tout chronologique, on fait des va-et-vient entre 1902 et 1992, en insistant bien sûr sur la période 1936-1937 (la guerre d’Espagne). La narration est un peu particulière : parfois Mika parle à la 1e personne, puis dans le paragraphe suivant à la 3e personne. Parfois, un personnage secondaire prend en charge la narration, à la 1e ou à la 3e personne. De temps en temps aussi, l’auteur prend la parole pour s’adresser directement à Mika (paragraphes en italique). Ca m’a un peu étonnée au début, mais j’en ai vite fait abstraction pour me plonger dans les aventures et la vie de Mika. Un roman coup de cœur comme j’aimerais en lire plus souvent ! (Janvier 2013)
Luz ou le temps sauvage
4.5/5
4.8/5
Elsa Osorio
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La Capitana
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Elsa Osorio
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Tango
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Tango
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Double fond
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Sept nuits d'insomnie
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