Le faible peuplement blanc avant 1763 au nord du Nouveau-Brunswick explique le peu d'intérêt qu'ont démontré jusqu'à aujourd'hui les historiens pour cette région. Nicolas Landry montre, au contraire, qu'elle est très fréquentée à la fois par les Micmacs, qui la parcourent selon leur cycle saisonnier de subsistance alimentaire, mais également par des exploitants euro-canadiens et des missionnaires qui tentent d'évangéliser les Amérindiens et de les garder dans le giron des alliances françaises contre l'envahisseur britannique.
Le territoire de cette portion du Nouveau-Brunswick actuel devient, durant la guerre de Sept Ans (1756-1763), un avant-poste primordial pour la défense de la Nouvelle-France et un refuge pour des milliers d'Acadiens fuyant la déportation de 1755. Au milieu du XIXe siècle, les Micmacs sont toujours aussi attachés à la France, même bien des années après le traité de Paris de 1763. Ils continuent de réclamer la présence missionnaire française.
Le faible peuplement blanc avant 1763 au nord du Nouveau-Brunswick explique le peu d'intérêt qu'ont démontré jusqu'à aujourd'hui les historiens pour cette région. Nicolas Landry montre, au contraire, qu'elle est très fréquentée à la fois par les Micmacs, qui la parcourent selon leur cycle saisonnier de subsistance alimentaire, mais également par des exploitants euro-canadiens et des missionnaires qui tentent d'évangéliser les Amérindiens et de les garder dans le giron des alliances françaises contre l'envahisseur britannique.
Le territoire de cette portion du Nouveau-Brunswick actuel devient, durant la guerre de Sept Ans (1756-1763), un avant-poste primordial pour la défense de la Nouvelle-France et un refuge pour des milliers d'Acadiens fuyant la déportation de 1755. Au milieu du XIXe siècle, les Micmacs sont toujours aussi attachés à la France, même bien des années après le traité de Paris de 1763. Ils continuent de réclamer la présence missionnaire française.