La brièveté télévisuelle. Le cas des émissions sur les arts plastiques
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- Nombre de pages236
- PrésentationBroché
- Poids0.3 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,3 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-296-13908-4
- EAN9782296139084
- Date de parution01/01/2011
- CollectionCommunication et Civilisation
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierGuy Lochard
Résumé
Les formes brèves télévisuelles, parmi lesquelles D'Art d'art et Suivez l'artiste, qui osent évoquer en une minute trente une oeuvre d'art plastique, font rarement l'objet d'une étude discursive. Le foisonnement récent de ces formats est souvent perçu comme un signe des temps et de l'incapacité médiatique à tenir un discours long sur bien des sujets. Ainsi jugée et dévalorisée, leur brièveté constitue un obstacle à l'analyse que l'on pourrait en faire : méprisé parce que considéré comme un avatar du long, le discours télévisuel bref ne serait au fond pas vraiment digne de l'attention du chercheur. Or il se joue beaucoup dans ces moments fugaces, non pas malgré leur brièveté, mais grâce à elle : loin d'être une simple contrainte, celle-ci se révèle être l'occasion d'un discours original et, au-delà, d'une relation qui, par nature, est foncièrement différente de ce que pour-rait être une relation plus longue. C'est donc à un changement de perspective sur le bref que cet ouvrage invite, à partir d'une réflexion sur la brièveté et son rapport à la durée. La brièveté télévisuelle crée en elle-même du sens au lieu d'être un obstacle à son développement.
Les formes brèves télévisuelles, parmi lesquelles D'Art d'art et Suivez l'artiste, qui osent évoquer en une minute trente une oeuvre d'art plastique, font rarement l'objet d'une étude discursive. Le foisonnement récent de ces formats est souvent perçu comme un signe des temps et de l'incapacité médiatique à tenir un discours long sur bien des sujets. Ainsi jugée et dévalorisée, leur brièveté constitue un obstacle à l'analyse que l'on pourrait en faire : méprisé parce que considéré comme un avatar du long, le discours télévisuel bref ne serait au fond pas vraiment digne de l'attention du chercheur. Or il se joue beaucoup dans ces moments fugaces, non pas malgré leur brièveté, mais grâce à elle : loin d'être une simple contrainte, celle-ci se révèle être l'occasion d'un discours original et, au-delà, d'une relation qui, par nature, est foncièrement différente de ce que pour-rait être une relation plus longue. C'est donc à un changement de perspective sur le bref que cet ouvrage invite, à partir d'une réflexion sur la brièveté et son rapport à la durée. La brièveté télévisuelle crée en elle-même du sens au lieu d'être un obstacle à son développement.