La Bretagne des chemins creux

Par : Bernard Rio

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  • Nombre de pages141
  • PrésentationBroché
  • Poids1.23 kg
  • Dimensions26,0 cm × 29,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-87901-633-9
  • EAN9782879016337
  • Date de parution07/09/2005
  • ÉditeurSud Ouest (Editions)

Résumé

Le chemin de terre est, en Bretagne, la relique d'un paysage très ancien. Ces chemins d'un autre âge mériteraient d'être inscrits à l'inventaire des Monuments historiques, tant ils illustrent une civilisation balisée de calvaires et de fontaines, de fours et de moulins. Le chemin creux s'est enfoncé dans la terre au fil des siècles. Il s'est étayé de talus maçonnés, s'est coiffé de houx, chênes et châtaigniers. Séculaire, il tomberait en déshérence s'il n'était plus arpenté. En effet, tout chemin est vite oublié s'il cesse d'être parcouru. Au mieux, les ronces barrent le passage tandis que les fougères et les genêts le colonisent. Au pire, la pelleteuse l'arase pour élargir un champ ou une route. Jadis, la fermeture d'un chemin précédait la mort du village auquel il menait. Aujourd'hui, son ouverture, voire sa réouverture aux marcheurs annonce un regain. Le chemin creux fut d'abord de labeur, mais il fut aussi le chemin de pèlerinage, de noces, de contrebande et d'insurrection... Le suivre revient à faire l'école buissonnière, à apprendre l'histoire et la géographie du pays où il sinue. Un vieux chemin creux n'est pas un raccourci mais une liaison vagabonde. Il dédaigne la perpendiculaire et réfrène le pas rapide du voyageur pressé en multipliant les détours et les circonvolutions. En Bretagne, les chemins aventureux n'ont-ils pas précédé les chansons de la geste arthurienne ?
Le chemin de terre est, en Bretagne, la relique d'un paysage très ancien. Ces chemins d'un autre âge mériteraient d'être inscrits à l'inventaire des Monuments historiques, tant ils illustrent une civilisation balisée de calvaires et de fontaines, de fours et de moulins. Le chemin creux s'est enfoncé dans la terre au fil des siècles. Il s'est étayé de talus maçonnés, s'est coiffé de houx, chênes et châtaigniers. Séculaire, il tomberait en déshérence s'il n'était plus arpenté. En effet, tout chemin est vite oublié s'il cesse d'être parcouru. Au mieux, les ronces barrent le passage tandis que les fougères et les genêts le colonisent. Au pire, la pelleteuse l'arase pour élargir un champ ou une route. Jadis, la fermeture d'un chemin précédait la mort du village auquel il menait. Aujourd'hui, son ouverture, voire sa réouverture aux marcheurs annonce un regain. Le chemin creux fut d'abord de labeur, mais il fut aussi le chemin de pèlerinage, de noces, de contrebande et d'insurrection... Le suivre revient à faire l'école buissonnière, à apprendre l'histoire et la géographie du pays où il sinue. Un vieux chemin creux n'est pas un raccourci mais une liaison vagabonde. Il dédaigne la perpendiculaire et réfrène le pas rapide du voyageur pressé en multipliant les détours et les circonvolutions. En Bretagne, les chemins aventureux n'ont-ils pas précédé les chansons de la geste arthurienne ?
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