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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.218 kg
  • Dimensions12,0 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-37804-062-8
  • EAN9782378040628
  • Date de parution17/10/2023
  • CollectionInventions
  • ÉditeurMF éditions
  • TraducteurClara Nizzoli

Résumé

Persuadé d'avoir tué son père, Alexandros, dit Sando, revient à Athènes après une absence de presque un an. On comprend peu à peu qu'il revient pour se suicider, une fois qu'il aura revu, dans l'ordre, son ancien appartement, son ex petite-amie, sa soeur et sa mère. Tout le roman constitue un long monologue intérieur durant lequel le narrateur s'égare dans les rues athéniennes, décrit ce qu'il y voit, et cette déambulation est un prétexte pour nous conduire dans les recoins les plus obscurs de la société grecque, qu'il ne se prive pas de critiquer avec une ironie cinglante.
Cette errance géographique est sans cesse interrompue par ses souvenirs, ses réflexions, ses angoisses, ses projets, qui nous apportent un éclairage sur le personnage, sa psychologie, son passé, par petites touches. Par le truchement de la mémoire, il donne notamment la parole à ses parents, émigrés albanais, et permet ainsi de comprendre une partie importante de l'histoire qui lie la Grèce et l'Albanie.
Ses interactions avec les autres personnages, notamment avec sa soeur, nous permettent de nous rendre compte que la réalité qu'il nous décrit et à laquelle nous croyons n'est finalement que le fruit d'une forme de folie, hallucinatoire, qui le conduit à la toute fin à douter lui-même de cette réalité qu'il s'était forgé.
Persuadé d'avoir tué son père, Alexandros, dit Sando, revient à Athènes après une absence de presque un an. On comprend peu à peu qu'il revient pour se suicider, une fois qu'il aura revu, dans l'ordre, son ancien appartement, son ex petite-amie, sa soeur et sa mère. Tout le roman constitue un long monologue intérieur durant lequel le narrateur s'égare dans les rues athéniennes, décrit ce qu'il y voit, et cette déambulation est un prétexte pour nous conduire dans les recoins les plus obscurs de la société grecque, qu'il ne se prive pas de critiquer avec une ironie cinglante.
Cette errance géographique est sans cesse interrompue par ses souvenirs, ses réflexions, ses angoisses, ses projets, qui nous apportent un éclairage sur le personnage, sa psychologie, son passé, par petites touches. Par le truchement de la mémoire, il donne notamment la parole à ses parents, émigrés albanais, et permet ainsi de comprendre une partie importante de l'histoire qui lie la Grèce et l'Albanie.
Ses interactions avec les autres personnages, notamment avec sa soeur, nous permettent de nous rendre compte que la réalité qu'il nous décrit et à laquelle nous croyons n'est finalement que le fruit d'une forme de folie, hallucinatoire, qui le conduit à la toute fin à douter lui-même de cette réalité qu'il s'était forgé.
Christos Armando Gezos est né à Himarë (Albanie) en 1988 et a grandi dans le Péloponnèse. Si sa langue d'écriture reste le grec, il utilise finement dans son oeuvre les influences de l'albanais, notamment par le biais du dialecte, créant une langue accueillante et ouverte sur la diversité culturelle et linguistique. Diplômé en ingénierie agronomique, il partage son temps entre son travail d'ingénieur et la littérature. Après le succès d'un premier recueil de poésie, Peurs Inaccomplies, publié aux éditions Polytropon, qui remporte en 2013 le Prix National du Nouvel Auteur, La Boue est son premier roman. En 2016, il publie chez le même éditeur, les éditions Melani, le recueil de nouvelles Tape-cul.