La blessure et la force. La maladie et la relation de soin à l'épreuve de l'auto-normativité
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- Nombre de pages192
- PrésentationBroché
- Poids0.31 kg
- Dimensions15,2 cm × 21,8 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-13-058623-4
- EAN9782130586234
- Date de parution17/11/2010
- CollectionScience, histoire et société
- ÉditeurPUF
- PréfacierBernard Stiegler
Résumé
" Philippe Barrier, qui a passé de longues années à faire du diabète son existence même et sa pensée, c'est-à-dire sa force, sa capacité à s'individuer et à être sa blessure, comme disait Joë Bousquet, montre comment la médecine contemporaine en est venue à détruire la relation de soin. Sa démonstration est implacable, magnifique et terrible. Elle donne à voir comment une finalité, prendre soin des malades, se renverse en son contraire : nier leur existence en réduisant celle-ci au contrôle du bon fonctionnement de leurs organes naturels ou artificiels.[...] Philippe Barrier éclaire du même coup les enjeux d'une question encore bien plus vaste, et les souffrances d'une maladie qui n'est pas seulement celle des corps et des esprits, mais celle du corps social dans son ensemble, celle d'une civilisation que l'on a cru devoir dire "technicienne" comme si une civilisation pouvait ne pas l'être.[...] "
" Philippe Barrier, qui a passé de longues années à faire du diabète son existence même et sa pensée, c'est-à-dire sa force, sa capacité à s'individuer et à être sa blessure, comme disait Joë Bousquet, montre comment la médecine contemporaine en est venue à détruire la relation de soin. Sa démonstration est implacable, magnifique et terrible. Elle donne à voir comment une finalité, prendre soin des malades, se renverse en son contraire : nier leur existence en réduisant celle-ci au contrôle du bon fonctionnement de leurs organes naturels ou artificiels.[...] Philippe Barrier éclaire du même coup les enjeux d'une question encore bien plus vaste, et les souffrances d'une maladie qui n'est pas seulement celle des corps et des esprits, mais celle du corps social dans son ensemble, celle d'une civilisation que l'on a cru devoir dire "technicienne" comme si une civilisation pouvait ne pas l'être.[...] "