La Biosphère de l'Anthropocène. Climat et pétrole, la double menace

Par : Jacques Grinevald

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  • Nombre de pages292
  • PrésentationBroché
  • Poids0.56 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-8257-0941-2
  • EAN9782825709412
  • Date de parution25/01/2008
  • CollectionStratégies énergétiques
  • ÉditeurGeorg (Editeur)

Résumé

Quiconque possède un brin d'esprit philosophique (et scientifique) et n'est pas trop aveuglé par les problèmes quotidiens et le dogme politico-économique de la croissance, ne peut qu'être frappé par cette lancinante rumeur qui semble à la fois tomber du ciel et remonter des entrailles de la Terre : une espèce zoologique singulière, Homo sapiens faber (V.Vernadskv), est devenue une nouvelle force géologique. L'humanité "civilisée", depuis la révolution thermo-industrielle, est désormais capable d'accélérer et de prendre la direction de l'évolution de toute la Biosphère. Mais n'est-ce pas jouer aux apprentis sorciers ? Avant Hiroshima, pratiquement personne - parmi les "civilisés" - ne remettait en question l'optimisme historique qui s'attachait à l'idéologie du Progrès. A l'Est comme à l'Ouest, au Sud comme au Nord, la Guerre froide n'a guère permis de faire triompher la "non-violence" pas plus qu'elle n'a permis d'aller plus loin que la création de "réserves de la biosphère" et autres aires protégées. La biologie moderne, en faisant triompher une conception moléculaire du vivant, a fait de l'ombre à l'essor, tout aussi fondamental, de la biologie environnementale et de l'écologie globale, la science de la Biosphère, ignorée par les sciences économiques et sociales. Malgré l'immense espérance internationale de "l'atome pour la paix" et les illusions du Développement, contemporaines de l'âge d'or du pétrole, l'expansion de la civilisation scientifico-militaro-industrielle heurte de plus en plus les limites de la Biosphère dont les sociétés humaines dépendent tout autant que n'importe quelles autres formes de vie.
Quiconque possède un brin d'esprit philosophique (et scientifique) et n'est pas trop aveuglé par les problèmes quotidiens et le dogme politico-économique de la croissance, ne peut qu'être frappé par cette lancinante rumeur qui semble à la fois tomber du ciel et remonter des entrailles de la Terre : une espèce zoologique singulière, Homo sapiens faber (V.Vernadskv), est devenue une nouvelle force géologique. L'humanité "civilisée", depuis la révolution thermo-industrielle, est désormais capable d'accélérer et de prendre la direction de l'évolution de toute la Biosphère. Mais n'est-ce pas jouer aux apprentis sorciers ? Avant Hiroshima, pratiquement personne - parmi les "civilisés" - ne remettait en question l'optimisme historique qui s'attachait à l'idéologie du Progrès. A l'Est comme à l'Ouest, au Sud comme au Nord, la Guerre froide n'a guère permis de faire triompher la "non-violence" pas plus qu'elle n'a permis d'aller plus loin que la création de "réserves de la biosphère" et autres aires protégées. La biologie moderne, en faisant triompher une conception moléculaire du vivant, a fait de l'ombre à l'essor, tout aussi fondamental, de la biologie environnementale et de l'écologie globale, la science de la Biosphère, ignorée par les sciences économiques et sociales. Malgré l'immense espérance internationale de "l'atome pour la paix" et les illusions du Développement, contemporaines de l'âge d'or du pétrole, l'expansion de la civilisation scientifico-militaro-industrielle heurte de plus en plus les limites de la Biosphère dont les sociétés humaines dépendent tout autant que n'importe quelles autres formes de vie.
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8,00 €