La bibliothèque de Staline. Un despote et ses livres

Par : Geoffrey Roberts
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  • Nombre de pages375
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.57 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN979-10-96997-33-6
  • EAN9791096997336
  • Date de parution03/10/2024
  • ÉditeurOmblage
  • TraducteurGrégoire Ladrange

Résumé

Dans l'imaginaire collectif, Staline est un tyran brutal et pragmatique, coupant le noeud gordien du premier Politburo pour s'imposer face aux intellectuels et idéalistes qui avaient été ses camarades lors de la révolution de 1917. Il est rarement souligné qu'il était aussi un fervent idéologue et un lecteur vorace, qui s'imposait un minimum de 300 pages par jour. Après l'attaque cérébrale qui l'emporta en 1953, il laissa une bibliothèque comprenant plusieurs dizaines de milliers de livres -dispersés entre son bureau du Kremlin et ses datchas - lourdement annotés de ses commentaires souvent véhéments.
A travers ses choix de lecture, incluant aussi bien les ouvrages attendus de politologie et de stratégie que des intérêts plus arcanes tels que l'hypnose ou les maladies vénériennes, et les jugements crus qu'il nota dans les marges de sa collection ("Balivernes ! " "Crapules ! "), Geoffrey Roberts dresse un portrait intellectuel de l'ancien séminariste et poète devenu dictateur qui révèle ses préoccupations les plus intimes.
On y découvre un homme obsédé par l'idée de se parfaire, possédant des opinions parfois informées et parfois péremptoires sur tous les domaines de la connaissance humaine, au goût littéraire très arrêté et désireux de participer à presque tout ce qui se publiait en URSS. La Bibliothèque de Staline, grâce à un travail documentaire inédit, offre un éclairage tout à fait nouveau sur l'érudition, les contradictions et les extravagances d'une des figures qui transformèrent le 20e siècle.
Dans l'imaginaire collectif, Staline est un tyran brutal et pragmatique, coupant le noeud gordien du premier Politburo pour s'imposer face aux intellectuels et idéalistes qui avaient été ses camarades lors de la révolution de 1917. Il est rarement souligné qu'il était aussi un fervent idéologue et un lecteur vorace, qui s'imposait un minimum de 300 pages par jour. Après l'attaque cérébrale qui l'emporta en 1953, il laissa une bibliothèque comprenant plusieurs dizaines de milliers de livres -dispersés entre son bureau du Kremlin et ses datchas - lourdement annotés de ses commentaires souvent véhéments.
A travers ses choix de lecture, incluant aussi bien les ouvrages attendus de politologie et de stratégie que des intérêts plus arcanes tels que l'hypnose ou les maladies vénériennes, et les jugements crus qu'il nota dans les marges de sa collection ("Balivernes ! " "Crapules ! "), Geoffrey Roberts dresse un portrait intellectuel de l'ancien séminariste et poète devenu dictateur qui révèle ses préoccupations les plus intimes.
On y découvre un homme obsédé par l'idée de se parfaire, possédant des opinions parfois informées et parfois péremptoires sur tous les domaines de la connaissance humaine, au goût littéraire très arrêté et désireux de participer à presque tout ce qui se publiait en URSS. La Bibliothèque de Staline, grâce à un travail documentaire inédit, offre un éclairage tout à fait nouveau sur l'érudition, les contradictions et les extravagances d'une des figures qui transformèrent le 20e siècle.