Pour sauvegarder sa ferme, Samuel a emprunté de l’argent à son oncle, Claude, un notable, chef d’entreprise et conseiller municipal. Les modalités de remboursement vont à l’encontre de ses convictions, mais il n’a pas le choix : il doit participer au trafic familial qui consiste à convoyer de grosses quantités de cocaïne, entre la Suisse et la France.
Le soir d’une grosse livraison, son cousin ne se présente pas chez lui, comme convenu. Lorsque son oncle et lui découvrent la voiture au fond d’un ravin, Simon est mort et la marchandise a disparu. Pour Claude, s’ajoute
au chagrin d’avoir perdu son fils, la peur des répercussions : la drogue appartient à un puissant réseau kosovar. 105 kilos de cocaïne envolés représentent plusieurs millions d’euros.
Chloé, quant à elle, est toxicomane. Elle cumule les missions d’intérim, pour payer ses doses. Elle ne conserve aucun emploi et tente de survivre, en volant des objets, qu’elle revend sur des sites d’annonces. Après son dernier larcin, elle reçoit des photos la montrant, avec sa dernière prise : des tricycles d’enfants. Victime de chantage, elle comprend que malgré les risques, l’offre est alléchante : écouler de grosses quantités de drogue, en gardant une grosse commission pour elle. A-t-elle les épaules pour réaliser un aussi gros coup ? Pour cela, il faut les bons contacts et agir en toute discrétion.
Qui a tué Simon ? Où est la cocaïne ?
Construit comme un film, le scénario est implacable, les faits s’enchaînent, avec des retours en arrière : les heures sont indiquées, en début de chapitre, et elles sont d’une grande importance. Nous suivons plusieurs personnages qui souffrent de difficultés financières. L’envie de sortir des fins de mois difficiles les mène dans un engrenage dangereux. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour changer de vie ? Hélas, ils n’ont pas conscience qu’ils pénètrent un milieu dangereux, dont ils ne possèdent pas les codes. Cependant, j’ai trouvé que certains novices maîtrisaient un peu trop bien la situation pour que cela soit complètement crédible. Je suis passée outre, car le suspense m’a tenue en haleine, jusqu’à ce que je pense que cela allait trop loin. Je m’explique : pendant les 2/3 du livre, j’ai aimé que les rebondissements s’enchaînent, qu’un élément redistribue les rôles, mais il est arrivé un moment où j’ai trouvé que c’était trop, que ça diluait l’effet de surprise et l’intérêt, puisqu’il y avait une escalade. Et alors que j’avais le même engouement que pour le premier livre de Nicolas Leclerc, Le manteau de neige, mon enthousiasme a perdu en intensité.
En ce qui concerne les personnages, j’ai, particulièrement, apprécié les « gentils », ceux qui sont embarqués dans cette sordide affaire, parce qu’ils pensent que c’est la seule porte de sortie des soucis financiers. Ils sont au pied du mur et ils ont la sensation que c’est leur seul espoir. Samuel est celui qui m’a le plus touchée. Son histoire m’a attristée et émue, car elle montre qu’il est un homme bon. Sans un terrible accident de la vie, il n’aurait pas été délinquant. Jusqu’à la fin, il montre une générosité de cœur.
J’ai beaucoup aimé Une bête en cage, même si je regrette que mon intérêt se soit émoussé, sur la fin, en raison de l’accumulation des scènes de violence qui m’ont donné une sensation de « trop ». J’ai eu un sentiment de frustration : j’ai tellement adoré une grande partie du livre, que j’aurais aimé que mon plaisir soit linéaire.
Un scénario implacable
Pour sauvegarder sa ferme, Samuel a emprunté de l’argent à son oncle, Claude, un notable, chef d’entreprise et conseiller municipal. Les modalités de remboursement vont à l’encontre de ses convictions, mais il n’a pas le choix : il doit participer au trafic familial qui consiste à convoyer de grosses quantités de cocaïne, entre la Suisse et la France.
Le soir d’une grosse livraison, son cousin ne se présente pas chez lui, comme convenu. Lorsque son oncle et lui découvrent la voiture au fond d’un ravin, Simon est mort et la marchandise a disparu. Pour Claude, s’ajoute au chagrin d’avoir perdu son fils, la peur des répercussions : la drogue appartient à un puissant réseau kosovar. 105 kilos de cocaïne envolés représentent plusieurs millions d’euros.
Chloé, quant à elle, est toxicomane. Elle cumule les missions d’intérim, pour payer ses doses. Elle ne conserve aucun emploi et tente de survivre, en volant des objets, qu’elle revend sur des sites d’annonces. Après son dernier larcin, elle reçoit des photos la montrant, avec sa dernière prise : des tricycles d’enfants. Victime de chantage, elle comprend que malgré les risques, l’offre est alléchante : écouler de grosses quantités de drogue, en gardant une grosse commission pour elle. A-t-elle les épaules pour réaliser un aussi gros coup ? Pour cela, il faut les bons contacts et agir en toute discrétion.
Qui a tué Simon ? Où est la cocaïne ?
Construit comme un film, le scénario est implacable, les faits s’enchaînent, avec des retours en arrière : les heures sont indiquées, en début de chapitre, et elles sont d’une grande importance. Nous suivons plusieurs personnages qui souffrent de difficultés financières. L’envie de sortir des fins de mois difficiles les mène dans un engrenage dangereux. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour changer de vie ? Hélas, ils n’ont pas conscience qu’ils pénètrent un milieu dangereux, dont ils ne possèdent pas les codes. Cependant, j’ai trouvé que certains novices maîtrisaient un peu trop bien la situation pour que cela soit complètement crédible. Je suis passée outre, car le suspense m’a tenue en haleine, jusqu’à ce que je pense que cela allait trop loin. Je m’explique : pendant les 2/3 du livre, j’ai aimé que les rebondissements s’enchaînent, qu’un élément redistribue les rôles, mais il est arrivé un moment où j’ai trouvé que c’était trop, que ça diluait l’effet de surprise et l’intérêt, puisqu’il y avait une escalade. Et alors que j’avais le même engouement que pour le premier livre de Nicolas Leclerc, Le manteau de neige, mon enthousiasme a perdu en intensité.
En ce qui concerne les personnages, j’ai, particulièrement, apprécié les « gentils », ceux qui sont embarqués dans cette sordide affaire, parce qu’ils pensent que c’est la seule porte de sortie des soucis financiers. Ils sont au pied du mur et ils ont la sensation que c’est leur seul espoir. Samuel est celui qui m’a le plus touchée. Son histoire m’a attristée et émue, car elle montre qu’il est un homme bon. Sans un terrible accident de la vie, il n’aurait pas été délinquant. Jusqu’à la fin, il montre une générosité de cœur.
J’ai beaucoup aimé Une bête en cage, même si je regrette que mon intérêt se soit émoussé, sur la fin, en raison de l’accumulation des scènes de violence qui m’ont donné une sensation de « trop ». J’ai eu un sentiment de frustration : j’ai tellement adoré une grande partie du livre, que j’aurais aimé que mon plaisir soit linéaire.