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1876, Nouvelle-Angleterre. Jeune femme insoumise et flamboyante, aux antipodes des normes de l'époque, Margaret trouve son unique refuge dans les bois sauvages environnants. Elle cultive un étrange pouvoir : autour d'elle, on chuchote qu'elle est une sorcière. Cent cinquante ans plus tard, Augusta décroche le job de ses rêves à Harlowe House, une maison historique du Massachusetts qui a été transformée en musée.
Elle ne tarde pas à découvrir que ce lieu est rempli de mystères, qui semblent tous avoir un point commun : Margaret, la fille Harlowe, dont le nom a été effacé des archives familiales. Et plus Augusta s'intéresse à son histoire, plus elle se sent liée à Margaret par une puissance obscure qui défie le temps et la mort...
La berceuse des sorcières
Une très bonne lecture historique et fantastique.
Dans « La berceuse des sorcières » vous y trouverez des mystères, de la sorcellerie bien sûr, une touche de fantastique, deux temporalités pour des destins croisés et une atmosphère prenante.
L’histoire alterne entre le récit de Margaret Harlowe (1850), amoureuse de la nature, éprise de liberté, connaisseuse des plantes apportant son aide aux femmes de sa communauté et très vite assimilée à une sorcière ; et celui d’Augusta, jeune femme moderne qui va se retrouver à gérer la collection historique de la maison-musée « Harlowe House ».
J’ai aimé me plonger dans cette ambiance, m’imprégner de la demeure d’Harlowe House, enquêter au côté d’Augusta. On a tout autant envie qu’elle de comprendre qui a été Margaret, pourquoi ne reste-t-il aucune trace de son histoire et quel mystère entoure la jeune femme.
Ce travail de reconstitution historique, de recherches est très bien retranscrit d’autant plus que l’autrice a elle-même travaillé dans les musées.
Le récit est fluide et même si le scénario n’est pas révolutionnaire j’ai passé un très bon moment de lecture et y ait trouvé ce que j’attendais.