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  • Nombre de pages462
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions12,6 cm × 19,0 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-07-074535-7
  • EAN9782070745357
  • Date de parution10/10/2013
  • CollectionL'Imaginaire
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Préface de Simone de Beauvoir " Mon cas n'est pas unique : j'ai peur de mourir et je suis navrée d'être au monde. Je n'ai pas travaillé, je n'ai pas étudié. J'ai pleuré, j'ai crié. Les larmes et les cris m'ont pris beaucoup de temps (...). Le passé ne nourrit pas. Je m'en irai comme je suis arrivée. Intacte, chargée de mes défauts qui m'ont torturée. J'aurais voulu naître statue, je suis une limace sous mon fumier. "
Préface de Simone de Beauvoir " Mon cas n'est pas unique : j'ai peur de mourir et je suis navrée d'être au monde. Je n'ai pas travaillé, je n'ai pas étudié. J'ai pleuré, j'ai crié. Les larmes et les cris m'ont pris beaucoup de temps (...). Le passé ne nourrit pas. Je m'en irai comme je suis arrivée. Intacte, chargée de mes défauts qui m'ont torturée. J'aurais voulu naître statue, je suis une limace sous mon fumier. "

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Un roman autobiographique bouleversant.
L'écriture est un mélange détonnant, des phrases au style somptueux, l'utilisation de métaphores très poétiques, avec un feu qui vous emporte au cœur de ses pensées, et aussi un côté plus brut, des phrases qui se rapprochent plus de la langue parlée, les termes argotique qui apportent une crudité, un côté charnelle. Une écriture totalement libérée, à son image, sa sensibilité, sa tolérance, l'aveu de ses faiblesses et de ses doutes, notamment sur son physique. Avec son style expressionniste, elle nous parle aussi de la rédemption qu'elle a pu trouver en écrivant. Elle évoque beaucoup ses amours, et surtout leur impossibilité, l'impression d'être toujours en décalage, et donc souvent renvoyée à elle-même et du mal-être que cela engendre.
L'écriture est un mélange détonnant, des phrases au style somptueux, l'utilisation de métaphores très poétiques, avec un feu qui vous emporte au cœur de ses pensées, et aussi un côté plus brut, des phrases qui se rapprochent plus de la langue parlée, les termes argotique qui apportent une crudité, un côté charnelle. Une écriture totalement libérée, à son image, sa sensibilité, sa tolérance, l'aveu de ses faiblesses et de ses doutes, notamment sur son physique. Avec son style expressionniste, elle nous parle aussi de la rédemption qu'elle a pu trouver en écrivant. Elle évoque beaucoup ses amours, et surtout leur impossibilité, l'impression d'être toujours en décalage, et donc souvent renvoyée à elle-même et du mal-être que cela engendre.
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
« Je suis un désert qui monologue »
Ce roman autobiographique est bouleversant. Elle y raconte son enfance dans l'opprobre, le rejet de sa mère, l'internat, seule sa grand-mère lui apporte un peu de tendresse. Et puis elle raconte sa vie à Paris où elle enchaîne les petits boulots, elle travaille dans l'édition, entre autre. Elle évoque aussi avec une grande liberté sa sexualité, son attirance aussi bien pour les hommes que pour les femmes, ce qui fit scandale lors de la publication du livre. Mais ce qui m'a frappé avant tout c'est l'écriture : un mélange détonnant, des phrases au style somptueux, l'utilisation de métaphores très poétiques, avec un feu qui vous emporte au coeur de ses pensées, et aussi un côté plus brut, des phrases qui se rapprochent plus de la langue parlée, les termes argotique qui apportent une crudité, un côté charnelle. Une écriture totalement libérée, à son image, sa sensibilité, sa tolérance, l'aveu de ses faiblesses et de ses doutes, notamment sur son physique, tout cet ensemble fait de Violette Leduc en devient un "personnage" vraiment attachant, d'ailleurs elle interpelle souvent son "lecteur". Avec son style expressionniste, elle nous parle aussi de la rédemption qu'elle a pu trouver en écrivant. Elle évoque beaucoup ses amours, et surtout leur impossibilité, l'impression d'être toujours en décalage, et donc souvent renvoyée à elle-même et du mal-être que cela engendre. "Je me sentis fondre de bonheur et de tristesse. Je le souhaitais sans oser me l'avouer. Oui c'était mon souhait qui n'avait jamais vu le jour. Je lisais mon nom à l'étalage des librairies, c'était une joie et une maladie secrète, c'était l'impossible. Ecrire... Je me sentis molle, toute chloroformée d'incapacité. Toute disponible pour ne rien faire. Ecrire... (...) Il me demandait de bâtir une maison alors que je n'étais pas maçon. C'était pire qu'un vertige si j'y pensais une seconde avec sérieux."
Ce roman autobiographique est bouleversant. Elle y raconte son enfance dans l'opprobre, le rejet de sa mère, l'internat, seule sa grand-mère lui apporte un peu de tendresse. Et puis elle raconte sa vie à Paris où elle enchaîne les petits boulots, elle travaille dans l'édition, entre autre. Elle évoque aussi avec une grande liberté sa sexualité, son attirance aussi bien pour les hommes que pour les femmes, ce qui fit scandale lors de la publication du livre. Mais ce qui m'a frappé avant tout c'est l'écriture : un mélange détonnant, des phrases au style somptueux, l'utilisation de métaphores très poétiques, avec un feu qui vous emporte au coeur de ses pensées, et aussi un côté plus brut, des phrases qui se rapprochent plus de la langue parlée, les termes argotique qui apportent une crudité, un côté charnelle. Une écriture totalement libérée, à son image, sa sensibilité, sa tolérance, l'aveu de ses faiblesses et de ses doutes, notamment sur son physique, tout cet ensemble fait de Violette Leduc en devient un "personnage" vraiment attachant, d'ailleurs elle interpelle souvent son "lecteur". Avec son style expressionniste, elle nous parle aussi de la rédemption qu'elle a pu trouver en écrivant. Elle évoque beaucoup ses amours, et surtout leur impossibilité, l'impression d'être toujours en décalage, et donc souvent renvoyée à elle-même et du mal-être que cela engendre. "Je me sentis fondre de bonheur et de tristesse. Je le souhaitais sans oser me l'avouer. Oui c'était mon souhait qui n'avait jamais vu le jour. Je lisais mon nom à l'étalage des librairies, c'était une joie et une maladie secrète, c'était l'impossible. Ecrire... Je me sentis molle, toute chloroformée d'incapacité. Toute disponible pour ne rien faire. Ecrire... (...) Il me demandait de bâtir une maison alors que je n'étais pas maçon. C'était pire qu'un vertige si j'y pensais une seconde avec sérieux."
Romancière née à Arras en 1907. Secrétaire dans une maison d'édition, puis journaliste. Amitiés avec Maurice Sachs, Jean Genet, Simone de Beauvoir. Décédée en 1972, dans les Alpes de Haute-Provence.
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