Historien de l'architecture et du patrimoine, spécialiste de l'histoire de l'architecture des XIXe et XXe siècles. Archiviste paléographe. Docteur en droit (Paris 2, 1986). Directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études et professeur à l'Ecole nationale des chartes (en 1998). A exercé diverses responsabilités dans l'administration patrimoniale au Ministère de la Culture.
La basilique St-Denis du 19e siècle à nos jours
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- Nombre de pages63
- PrésentationBroché
- Poids0.4 kg
- Dimensions24,3 cm × 26,1 cm × 0,8 cm
- ISBN978-2-7577-0665-7
- EAN9782757706657
- Date de parution07/04/2022
- CollectionRegards
- ÉditeurPatrimoine CMN (Editions du)
Résumé
A l'heure de la reconstruction de la flèche nord de la basilique cathédrale Saint-Denis, cet album consacré à ses transformations au XIXe siècle permet de replacer celles-ci dans l'histoire millénaire de ce monument exceptionnel. A la fois ancienne basilique romaine, mausolée chrétien, demeure abbatiale, chef-d'oeuvre de l'art gothique, la basilique Saint-Denis est avant tout la célèbre nécropole des rois de France.
A la fin du XVIIIe siècle, elle subit les profanations engendrées par la Révolution française et les vicissitudes du temps. Napoléon Ier y rétablit le culte catholique et lui attribue des crédits d'exception : la basilique devient un laboratoire de la restauration architecturale en France. A la suite de Guillaume Legrand et Jacques Cellerier qui la reconstruisent et l'aménagent selon le goût néo-classique du moment, François Debret utilise savamment les technologies inventées par la révolution industrielle : verrières polychromes, charpente métallique, portes en bronze...
Mais, trop indépendant face à l'administration des monuments historiques de Prosper Mérimée, il est critiqué et discrédité : on l'accusera d'erreurs de restauration à propos de la flèche du XIIIe siècle, en réalité fortement déstabilisée par les vents violents. Debret finit par démissionner, remplacé par son pire détracteur, Viollet-le-Duc. Jean-Michel Leniaud réhabilite ici le rôle de Debret, mis au ban de l'histoire depuis sa disgrâce.
D'importants fonds de dessins, opportunément redécouverts, révèlent un tempérament d'artiste remarquable. D'importants travaux de fouille se sont tenus au début du XXe siècle : on découvrit par exemple la tombe de la reine Arégonde (515-573/579) témoignant de l'ancienneté du site en tant que sépulture royale. Récemment décidé, le remontage de la flèche nord, prochain grand chantier patrimonial de la basilique, devrait durer une dizaine d'années.
A la fin du XVIIIe siècle, elle subit les profanations engendrées par la Révolution française et les vicissitudes du temps. Napoléon Ier y rétablit le culte catholique et lui attribue des crédits d'exception : la basilique devient un laboratoire de la restauration architecturale en France. A la suite de Guillaume Legrand et Jacques Cellerier qui la reconstruisent et l'aménagent selon le goût néo-classique du moment, François Debret utilise savamment les technologies inventées par la révolution industrielle : verrières polychromes, charpente métallique, portes en bronze...
Mais, trop indépendant face à l'administration des monuments historiques de Prosper Mérimée, il est critiqué et discrédité : on l'accusera d'erreurs de restauration à propos de la flèche du XIIIe siècle, en réalité fortement déstabilisée par les vents violents. Debret finit par démissionner, remplacé par son pire détracteur, Viollet-le-Duc. Jean-Michel Leniaud réhabilite ici le rôle de Debret, mis au ban de l'histoire depuis sa disgrâce.
D'importants fonds de dessins, opportunément redécouverts, révèlent un tempérament d'artiste remarquable. D'importants travaux de fouille se sont tenus au début du XXe siècle : on découvrit par exemple la tombe de la reine Arégonde (515-573/579) témoignant de l'ancienneté du site en tant que sépulture royale. Récemment décidé, le remontage de la flèche nord, prochain grand chantier patrimonial de la basilique, devrait durer une dizaine d'années.
A l'heure de la reconstruction de la flèche nord de la basilique cathédrale Saint-Denis, cet album consacré à ses transformations au XIXe siècle permet de replacer celles-ci dans l'histoire millénaire de ce monument exceptionnel. A la fois ancienne basilique romaine, mausolée chrétien, demeure abbatiale, chef-d'oeuvre de l'art gothique, la basilique Saint-Denis est avant tout la célèbre nécropole des rois de France.
A la fin du XVIIIe siècle, elle subit les profanations engendrées par la Révolution française et les vicissitudes du temps. Napoléon Ier y rétablit le culte catholique et lui attribue des crédits d'exception : la basilique devient un laboratoire de la restauration architecturale en France. A la suite de Guillaume Legrand et Jacques Cellerier qui la reconstruisent et l'aménagent selon le goût néo-classique du moment, François Debret utilise savamment les technologies inventées par la révolution industrielle : verrières polychromes, charpente métallique, portes en bronze...
Mais, trop indépendant face à l'administration des monuments historiques de Prosper Mérimée, il est critiqué et discrédité : on l'accusera d'erreurs de restauration à propos de la flèche du XIIIe siècle, en réalité fortement déstabilisée par les vents violents. Debret finit par démissionner, remplacé par son pire détracteur, Viollet-le-Duc. Jean-Michel Leniaud réhabilite ici le rôle de Debret, mis au ban de l'histoire depuis sa disgrâce.
D'importants fonds de dessins, opportunément redécouverts, révèlent un tempérament d'artiste remarquable. D'importants travaux de fouille se sont tenus au début du XXe siècle : on découvrit par exemple la tombe de la reine Arégonde (515-573/579) témoignant de l'ancienneté du site en tant que sépulture royale. Récemment décidé, le remontage de la flèche nord, prochain grand chantier patrimonial de la basilique, devrait durer une dizaine d'années.
A la fin du XVIIIe siècle, elle subit les profanations engendrées par la Révolution française et les vicissitudes du temps. Napoléon Ier y rétablit le culte catholique et lui attribue des crédits d'exception : la basilique devient un laboratoire de la restauration architecturale en France. A la suite de Guillaume Legrand et Jacques Cellerier qui la reconstruisent et l'aménagent selon le goût néo-classique du moment, François Debret utilise savamment les technologies inventées par la révolution industrielle : verrières polychromes, charpente métallique, portes en bronze...
Mais, trop indépendant face à l'administration des monuments historiques de Prosper Mérimée, il est critiqué et discrédité : on l'accusera d'erreurs de restauration à propos de la flèche du XIIIe siècle, en réalité fortement déstabilisée par les vents violents. Debret finit par démissionner, remplacé par son pire détracteur, Viollet-le-Duc. Jean-Michel Leniaud réhabilite ici le rôle de Debret, mis au ban de l'histoire depuis sa disgrâce.
D'importants fonds de dessins, opportunément redécouverts, révèlent un tempérament d'artiste remarquable. D'importants travaux de fouille se sont tenus au début du XXe siècle : on découvrit par exemple la tombe de la reine Arégonde (515-573/579) témoignant de l'ancienneté du site en tant que sépulture royale. Récemment décidé, le remontage de la flèche nord, prochain grand chantier patrimonial de la basilique, devrait durer une dizaine d'années.