L'usine buissonnière. Une ethnographie du travail en monde industriel

Par : Pascale Trompette
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  • Nombre de pages193
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.345 kg
  • Dimensions16,2 cm × 23,3 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-915346-03-8
  • EAN9782915346039
  • Date de parution01/01/2004
  • CollectionTravail & Activité humaine
  • ÉditeurOctarès Editions

Résumé

« Le matin, je me lève, je pense à ce que je vais faire après le travail » évoque l’ouvrier à propos de son quotidien. « Mais après, je rentre là, c’est la routine, je marche, je pointe, on ne sait pas ce qu’on fabrique. » Nous voici au seuil d’un atelier du nucléaire dans lequel la vaste machinerie disciplinaire du travail semble au premier abord ne laisser échapper aucune forme d’autonomie. Il suffit pourtant de se laisser peu à peu emporter dans le cours ordinaire de la vie usinière pour découvrir la face cachée du quotidien du travail : celle des affects, des éthiques, des sens différentiels de l’honneur qui animent les interactions conflictuelles de la vie d’atelier ; ou encore celle des rêves d’ailleurs, des sécessions imaginaires, de la vie hors-travail venant dissiper l’organisation productive. A partir d’une longue enquête ethnographique, l’auteure nous invite à explorer la vie sociale d’une usine nucléaire implantée en milieu semi rural. Sur un mode impressionniste, cette ethnographie industrielle explore la rencontre entre une histoire d’entreprise et des histoires de vies, les échanges sociaux autour du travail, la transformation des identités sociales d’un monde ouvrier. Des cultures d’atelier aux jeux d’alliance entre dirigeants et syndicalistes, l’exploration du système d’échange associé à la relation de travail décrit une relation « totale », « socialement saturée », irréductible à la seule dimension économique. Elle pose ainsi les bases d’une nouvelle anthropologie de la relation salariale au sein du monde industriel contemporain.
« Le matin, je me lève, je pense à ce que je vais faire après le travail » évoque l’ouvrier à propos de son quotidien. « Mais après, je rentre là, c’est la routine, je marche, je pointe, on ne sait pas ce qu’on fabrique. » Nous voici au seuil d’un atelier du nucléaire dans lequel la vaste machinerie disciplinaire du travail semble au premier abord ne laisser échapper aucune forme d’autonomie. Il suffit pourtant de se laisser peu à peu emporter dans le cours ordinaire de la vie usinière pour découvrir la face cachée du quotidien du travail : celle des affects, des éthiques, des sens différentiels de l’honneur qui animent les interactions conflictuelles de la vie d’atelier ; ou encore celle des rêves d’ailleurs, des sécessions imaginaires, de la vie hors-travail venant dissiper l’organisation productive. A partir d’une longue enquête ethnographique, l’auteure nous invite à explorer la vie sociale d’une usine nucléaire implantée en milieu semi rural. Sur un mode impressionniste, cette ethnographie industrielle explore la rencontre entre une histoire d’entreprise et des histoires de vies, les échanges sociaux autour du travail, la transformation des identités sociales d’un monde ouvrier. Des cultures d’atelier aux jeux d’alliance entre dirigeants et syndicalistes, l’exploration du système d’échange associé à la relation de travail décrit une relation « totale », « socialement saturée », irréductible à la seule dimension économique. Elle pose ainsi les bases d’une nouvelle anthropologie de la relation salariale au sein du monde industriel contemporain.
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Pascale Trompette
E-book
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