L'urgence industrielle !
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- Nombre de pages200
- PrésentationBroché
- Poids0.232 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-35687-161-9
- EAN9782356871619
- Date de parution25/01/2012
- CollectionRetour à l'économie politique
- ÉditeurLe Bord de l'eau
Résumé
Aucun pays ne peut se développer ou même rester un pays avancé sans base productive. C'est pour l'avoir ignoré que certains pays s'enfoncent aujourd'hui dans le chaos et que d'autres, dont la France, risquent d'être entraînés sur la pente du déclin. Les pertes d'emploi et la disparition de pans entiers de l'industrie ne concernent pas seulement certains secteurs ou certains bassins d'emploi. Elles ont des effets dévastateurs sur l'économie dans son ensemble, hypothéquant son avenir et celui des générations futures.
Ce faisant, elles mettent en péril la démocratie. La longue érosion de l'industrie française s'explique par l'extraversion puis la financiarisation des grands groupes dont le destin ne coïncide plus avec celui de l'économie française. L'État, qui a soutenu la constitution de ces groupes, reste lié à eux. Il n'est plus, par conséquent, en mesure d'être le porteur d'un projet de développement. En contrepoint de ces évolutions négatives, une grande constante demeure : le mépris du travail et des compétences.
Les voies du nécessaire renouveau existent cependant et peuvent conduire à l'élaboration d'un nouveau projet. L’auteur les explore dans ce livre en précisant l'enjeu central : développer des productions socialement utiles tout en préservant la nature. Plutôt que d’attendre passivement que, de façon improbable, les États se mettent du côté de la démocratie, que des partis ou de la classe politique naisse spontanément un nouveau projet, il convient que la société des citoyens, le demos, s’autorise à quitter la seule sphère privée, et investisse de façon permanente l’administration économique et politique du système.
Changer de paradigme, renouer les liens entre industrie, travail et démocratie, au final, constituent un processus long, mais aussi une tâche urgente. Raison de plus pour l'engager sans attendre !
Ce faisant, elles mettent en péril la démocratie. La longue érosion de l'industrie française s'explique par l'extraversion puis la financiarisation des grands groupes dont le destin ne coïncide plus avec celui de l'économie française. L'État, qui a soutenu la constitution de ces groupes, reste lié à eux. Il n'est plus, par conséquent, en mesure d'être le porteur d'un projet de développement. En contrepoint de ces évolutions négatives, une grande constante demeure : le mépris du travail et des compétences.
Les voies du nécessaire renouveau existent cependant et peuvent conduire à l'élaboration d'un nouveau projet. L’auteur les explore dans ce livre en précisant l'enjeu central : développer des productions socialement utiles tout en préservant la nature. Plutôt que d’attendre passivement que, de façon improbable, les États se mettent du côté de la démocratie, que des partis ou de la classe politique naisse spontanément un nouveau projet, il convient que la société des citoyens, le demos, s’autorise à quitter la seule sphère privée, et investisse de façon permanente l’administration économique et politique du système.
Changer de paradigme, renouer les liens entre industrie, travail et démocratie, au final, constituent un processus long, mais aussi une tâche urgente. Raison de plus pour l'engager sans attendre !
Aucun pays ne peut se développer ou même rester un pays avancé sans base productive. C'est pour l'avoir ignoré que certains pays s'enfoncent aujourd'hui dans le chaos et que d'autres, dont la France, risquent d'être entraînés sur la pente du déclin. Les pertes d'emploi et la disparition de pans entiers de l'industrie ne concernent pas seulement certains secteurs ou certains bassins d'emploi. Elles ont des effets dévastateurs sur l'économie dans son ensemble, hypothéquant son avenir et celui des générations futures.
Ce faisant, elles mettent en péril la démocratie. La longue érosion de l'industrie française s'explique par l'extraversion puis la financiarisation des grands groupes dont le destin ne coïncide plus avec celui de l'économie française. L'État, qui a soutenu la constitution de ces groupes, reste lié à eux. Il n'est plus, par conséquent, en mesure d'être le porteur d'un projet de développement. En contrepoint de ces évolutions négatives, une grande constante demeure : le mépris du travail et des compétences.
Les voies du nécessaire renouveau existent cependant et peuvent conduire à l'élaboration d'un nouveau projet. L’auteur les explore dans ce livre en précisant l'enjeu central : développer des productions socialement utiles tout en préservant la nature. Plutôt que d’attendre passivement que, de façon improbable, les États se mettent du côté de la démocratie, que des partis ou de la classe politique naisse spontanément un nouveau projet, il convient que la société des citoyens, le demos, s’autorise à quitter la seule sphère privée, et investisse de façon permanente l’administration économique et politique du système.
Changer de paradigme, renouer les liens entre industrie, travail et démocratie, au final, constituent un processus long, mais aussi une tâche urgente. Raison de plus pour l'engager sans attendre !
Ce faisant, elles mettent en péril la démocratie. La longue érosion de l'industrie française s'explique par l'extraversion puis la financiarisation des grands groupes dont le destin ne coïncide plus avec celui de l'économie française. L'État, qui a soutenu la constitution de ces groupes, reste lié à eux. Il n'est plus, par conséquent, en mesure d'être le porteur d'un projet de développement. En contrepoint de ces évolutions négatives, une grande constante demeure : le mépris du travail et des compétences.
Les voies du nécessaire renouveau existent cependant et peuvent conduire à l'élaboration d'un nouveau projet. L’auteur les explore dans ce livre en précisant l'enjeu central : développer des productions socialement utiles tout en préservant la nature. Plutôt que d’attendre passivement que, de façon improbable, les États se mettent du côté de la démocratie, que des partis ou de la classe politique naisse spontanément un nouveau projet, il convient que la société des citoyens, le demos, s’autorise à quitter la seule sphère privée, et investisse de façon permanente l’administration économique et politique du système.
Changer de paradigme, renouer les liens entre industrie, travail et démocratie, au final, constituent un processus long, mais aussi une tâche urgente. Raison de plus pour l'engager sans attendre !