Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Qu'elle soit posée par un sage hindouiste ou un psychanalyste, la question primordiale est toujours la même : " Qui suis-je ? ". Des ponts existent...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 5 octobre
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Résumé
Qu'elle soit posée par un sage hindouiste ou un psychanalyste, la question primordiale est toujours la même : " Qui suis-je ? ". Des ponts existent entre les approches religieuses anciennes et les théories psychanalytiques modernes. Le présent est certes permanent, mais la prise de conscience de son instantanéité est à refaire à chaque instant. La prise de conscience de soi serait donc un processus présent et permanent, mais qui semblerait s'évanouir à chaque instant, le soi dont on a conscience disparaissant alors " comme sujet sous le signifiant qu'il devient " (Lacan). Abhinavagupta écrit, dans le Paramârthasâra : " [...] c'est une grande calamité lorsqu'on s'imagine un Soi dans ce qui n'est pas un Soi, tels le corps [...] ". En effet, c'est une calamité lorsqu'on s'imagine être dans " ce qui n'est pas ", dans un signifiant, dans un objet de la conscience de soi. Cependant, il est possible de ne plus vivre cette calamité. Non pas en s'imaginant être " autre chose " que ce que l'on croyait être auparavant - ce qui serait encore une calamité - mais en prenant simplement conscience de la présence de " celui " qui croit être " ce quelques chose ". Il s'agit d'expérimenter l'absence de tout objet d'identification, ne serait-ce qu'une fois, comme l'enfant décrit par Freud le fait devant le miroir lorsqu'il se confronte à l'absence d'image... Certains textes religieux anciens révèlent au sujet sa " présence au cœur de l'absence ". A cet instant, le sentiment de soi alors vécu n'est alors plus rien d'habituellement connu.