L'ordre caché. La notion d'ordre chez saint Augustin

Par : Anne-Isabelle Bouton-Touboulic
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  • Nombre de pages702
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.125 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,5 cm × 4,0 cm
  • ISBN2-85121-197-8
  • EAN9782851211972
  • Date de parution01/12/2004
  • CollectionEtudes Augustiniennes. Antiqui
  • ÉditeurInstitut Etudes Augustiniennes

Résumé

Dans le concept d'ordre, E. Benveniste voit "une des notions cardinales de l'univers juridique, mais aussi religieux et moral des Indo-Européens". Or saint Augustin est le seul dans le monde antique à avoir composé, parmi ses toutes premières oeuvres, un De ordine, titre hapax, qui n'a pas d'équivalent dans la littérature grecque ou latine antérieure. Cet indice témoigne de son intérêt précoce pour la notion d'ordre, que tend à confirmer l'omniprésence des références à ses ouvrages dans l'article que le Thesaurus Linguae Latinae consacre à ordo.
On ne saurait y voir un simple effet d'optique dû à l'étendue de son oeuvre, puisqu'Augustin s'attache à donner une définition de ce terme, dans la Cité de Dieu, bien plus tardive que le De ordine. Autrement dit, comme l'auteur s'efforce de le montrer, son intérêt pour l'ordre n'est pas de circonstance, et si cette notion a pu être qualifiée "d'idée maîtresse" de sa pensée, c'est peut-être qu'il lui donne, dans le cadre de sa propre réflexion, la valeur générale et fondatrice qu'E.
Benvéniste lui a reconnue.
Dans le concept d'ordre, E. Benveniste voit "une des notions cardinales de l'univers juridique, mais aussi religieux et moral des Indo-Européens". Or saint Augustin est le seul dans le monde antique à avoir composé, parmi ses toutes premières oeuvres, un De ordine, titre hapax, qui n'a pas d'équivalent dans la littérature grecque ou latine antérieure. Cet indice témoigne de son intérêt précoce pour la notion d'ordre, que tend à confirmer l'omniprésence des références à ses ouvrages dans l'article que le Thesaurus Linguae Latinae consacre à ordo.
On ne saurait y voir un simple effet d'optique dû à l'étendue de son oeuvre, puisqu'Augustin s'attache à donner une définition de ce terme, dans la Cité de Dieu, bien plus tardive que le De ordine. Autrement dit, comme l'auteur s'efforce de le montrer, son intérêt pour l'ordre n'est pas de circonstance, et si cette notion a pu être qualifiée "d'idée maîtresse" de sa pensée, c'est peut-être qu'il lui donne, dans le cadre de sa propre réflexion, la valeur générale et fondatrice qu'E.
Benvéniste lui a reconnue.